Partageux rencontre des personnes cabossées par notre société libérale, change leur identité et ne mentionne ni son nom, ni sa ville pour qu'on ne puisse les reconnaître. « Devant la servitude du travail à la chaîne ou la misère des bidonvilles, sans parler de la torture ou de la violence et des camps de concentration, le "c'est ainsi" que l'on peut prononcer avec Hegel devant les montagnes revêt la valeur d'une complicité criminelle. » (Pierre Bourdieu) La suite ici.

dimanche 22 novembre 2015

Le blogue partageux baisse le rideau

Après quatre années d’existence le blogue partageux baisse le rideau. Comme un petit commerce de centre-ville ? Comme un artisan couvert de dettes ? Comme une petite entreprise assaillie par les créanciers ? Comme un auto-entrepreneur lassé du chômage qui a vainement tenté de s’en sortir ? Comme un salarié de France Télécom qui se pend ? Comme un paysan qui avale du désherbant ?

Ben non ! On lâche pas la patate ! On change d’adresse. Abandon de la petite épicerie familiale pour une coopérative de producteurs. L’union fait la force. Avec mon copain le Yéti viré par Politis, et d’autres plumes, on rassemble nos forces dans un seul site.

Je raconte à un copain que, lors de mon dernier passage à Paris, j’ai croisé un nombre effroyable de miséreux. Une augmentation effarante année après année. Et lui de me dire qu'à chacun de ses séjours, il y voit aussi l’augmentation du nombre des voitures avec chauffeur. Misère noire et opulence obscène.

Dans le bordel ambiant actuel, continuer à décrire ce merdier, oui. Mais aussi donner des raisons d’espérer quand les puissants voudraient tant nous voir muets et soumis. Parler des initiatives petites ou grandes qui fleurissent partout quand les puissants nous voudraient résignés. On ajoutera aux chroniques des uns et des autres, aux participations des invités occasionnels, des articles d’information qui méritent une plus large diffusion. Bref, si j’arrête ici, c’est pour mieux en finir avec le vieux monde et passer vite à une société plus juste et plus fraternelle. Parce qu’à la fin, c’est nous qu’on gagnera !

———

Rue Blondin, Allain Leprest.

16 commentaires:

  1. Le Yéti viré par Politis ?! Ca alors !... Quoi qu'il en soit, je me dépêche d'ajouter la nouvelle adresse dans notre répertoire. La bonne continuation !

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  2. Changement noté.
    Bonne continuation !

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    1. Merci les garçons.

      Les temps sont étranges. La gauche prend branlée sur raclée, tannée sur dérouillée. Et la gauche poussiéreuse, toute contente de ses échecs, rejette ceux qui osent avancer la moindre idée pour sortir de l'ornière...

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  3. Salut et fraternité, Partageux !
    Notre abominable Yéti viré par Politis, quelque part, ça ne m'étonne pas vraiment.
    Et sinon, comme je n'ai pas vu commenter sur ton nouveau site, fais la bise à Simone de ma part quand tu la verras. Si elle habitait près de chez moi, on partagerait un café en discutant des enfants perdus, et d'autres, rescapés.
    Merci pour cet ultime billet ici.

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  4. J'ai d'abord lu le "SIMONE" du Yeti - poignant : c'est quasiment ma sœur - avant de lire ton billet... qui explique ta migration, merci, bonne continuation, courage...
    Du courage il nous en faut tous et chacun : cela me rappelle le beau film "Fareinheit" où les "migrants dans la forêt, réfugiés du monde totalitaire" sont autant de "YÉTIS", des irréductibles d'après l'incendie de tous les livres, qui sauvegardent la culture -l'avenir- en apprenant par cœur Ch.Dickens, etc.
    JE ME SENS de + en + YÉTI!!

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  5. Je suis.

    C'est vrai qu'on ne peut pas commenter sur le site du Yéti. Il me semble qu'il n'y a pas si longtemps, on commentait sur sa page Facebook, mais je n'ai vu aucun lien sur le site. Et je suis tombé sur un article à la fin duquel il était écrit "Les commentaires sont ouverts". Oui, mais où ?

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  6. Je regrette aussi que sur le site du valeureux Yéti on ne puisse pas commenter , blablatter , échanger - quoi . Ces ptits blablas qui sont peut-être les derniers petits restes d ' une vraie démocratie s ' en iraient-ils aussi au cimetière fantômatique des souvenirs ? remplaçés par une non-moins fantômatique démocratie où chacun n ' est plus présent mais " représenté " - autant mettre des formes en carton découpé - Non , je ne mange pas de ce pain-là .

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  7. Ouf, j'ai cru que c'était fini et ça me fait du bien à moi de venir lire ici, alors, (égoïstement ?) je suis très contente que ça continue, bonne route à tous.

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  8. Merci à toi et à l'affreux bonhomme des neiges qui hante avec bonheur la bien bien-pensance en homme libre. Je suis sa chronique depuis belle lurette avec des hauts et des bas selon ma disponibilité mais, avec toi, je suis content de le retrouver. Amitiés et fraternité.

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  9. à tous,

    Je viens de lire une proposition d'un fauxcialiste suite aux attentats. Quand des gens protestent, ce n'est pas pour des raisons sociales, économiques, discriminatoires, non, c'est parce qu'ils n'ont pas le sens de la nâââtion, de la Rrrépublique, du vivrensemble et on va le leur inculquer avec un service national de six mois auquel ne seront astreints que les bronzés et les pauvres estimés à 50% de la population. Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait...

    Alors vos réactions font du bien à lire. On ne se sent pas tout seul devant l'amoncellement continu des conneries. ;o)

    On ne pouvait plus commenter sur le site du Yéti pour cause de temps : modérer et le site du Yéti et Politis, c'était trop. D'autant que sur Politis fallait veiller soigneusement pour virer des paquets de commentaires racistes, antisémites ou fachos en plus des casses-couilles quasi-professionnels. ;o)

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  10. j'ai eu peur aussi que tu arrêtes de partager tes super textes. ok j'ai cliqué pour vous suivre sur fesse de bouc, là on peut y faire des commentaires;o)
    à la fin c'est nous qu'on va gagner comme dit notre chez Fakir

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  11. Ouf j'ai eu peur égoïstement d'être abandonnée ;-) . Mais un partageux ça ne se rend pas.
    Merci pour le nouveau lien et à tout de suite.
    Le tout plein de gros becs

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Vas-y pour tes bisous partageux sur le museau !