Partageux rencontre des personnes cabossées par notre société libérale, change leur identité et ne mentionne ni son nom, ni sa ville pour qu'on ne puisse les reconnaître. « Devant la servitude du travail à la chaîne ou la misère des bidonvilles, sans parler de la torture ou de la violence et des camps de concentration, le "c'est ainsi" que l'on peut prononcer avec Hegel devant les montagnes revêt la valeur d'une complicité criminelle. » (Pierre Bourdieu) La suite ici.

mercredi 7 mai 2014

Aucun ne viendra nous saigner


Matthieu Côte était un de ces jeunes chanteurs de plein vent dont on attendait beaucoup. Matthieu, en voici une petite idée avec cette chanson filmée lors d’un concert en 2008. Matthieu, hélas ! je t’en cause au passé. De battre son cœur s’est arrêté. 

On leur dit des efforts ils disent ok
C’est de votre ressort ils disent ok
Qu’est-ce qu’ils sont cons
On leur dit ça augmente ils disent ok
On dit ça augmente encore ils disent ok
Qu’est-ce qu’ils sont cons
On dit c’est la crise, on leur fout la trouille
On les culpabilise, la croissance part en couille
Sauvez vos entreprises, défendez donc vos fouilles
Ne voyez-vous pas les enjeux ?
Allons vos emplois sont en jeu !
Achetez, achetez, a
chetez, achetez
Ils le font ! Qu’est-ce qu’ils sont cons

On leur dit ça c’est vrai ils disent ok
On dit ça c’est pas vrai ils disent ok
Qu’est-ce qu’ils sont cons
On leur dit ça c’est beau ils disent ok
On dit ça c’est pas beau ils disent ok
Qu’est-ce qu’ils sont cons
On dit le bonheur à la portée de tous
Un grand téléviseur un écran 24 pouces
Vous n’êtes pas de loosers vous les niquerez tous
Vous pouvez devenir des stars
Vous pouvez gagner des milliards
Allez, regardez, 
regardez, regardez, regardez

On a le monde à notre botte, 6 milliards de péquins moyens
Qui baissent docilement leur culotte et qui nous bouffent dans la main
Qu’est-ce qu’ils sont cons, ces pauvres, qu’est-ce qu’ils sont cons
Ils apprennent tout dans nos écoles, dans nos journaux nos télés
Ils ont tous, tous, cette envie folle de nous tutoyer, nous ressembler
Qu’est-ce qu’ils sont cons, ces pauvres, qu’est-ce qu’ils sont cons

On leur dit eux gentils ils disent ok
On leur dit eux méchants ils disent ok
Qu’est-ce qu’ils sont cons
On leur dit c’est la guerre ils disent ok
On leur dit faut la faire ils disent ok
Qu’est-ce qu’ils sont cons
On leur dit l’ennemi se cache n’importe où
Surveillez vos amis, restez planqués chez vous
Nos démocraties sont en danger partout
On leur dit insécurité, on dit état policier
Allez, paniquez, 
paniquez, paniquez, paniquez

On a le monde à notre botte, 6 milliards de péquins moyens
Qui baissent docilement leur culotte et qui nous bouffent dans la main
Qu’est-ce qu’ils sont cons, ces pauvres, qu’est-ce qu’ils sont cons
Au service de nos portefeuilles, sous les prétextes les plus grossiers
Ils se font démonter la gueule partout où il reste à piller
Qu’est-ce qu’ils sont cons, ces pauvres, qu’est-ce qu’ils sont cons
Qu’est-ce qu’ils sont cons, ces pauvres, qu’est-ce qu’ils sont cons
Puis on dit l’air et l’eau deviennent des denrées rares
Qu’on achète en tonneaux, paie en pétrodollars
Fait d’plus en plus chaud, fait d’plus en plus noir
Pendant qu’on gaspille ce qu’il reste
Tâchez de vivre un peu modeste pour
Réparer, r
éparer, réparer, réparer

Nous, nous on a le monde à notre botte, 6 milliards de péquins moyens
Qui baissent docilement leur culotte et qui nous bouffent dans la main
Qu’est-ce qu’ils sont cons, ces pauvres, qu’est-ce qu’ils sont cons
Ça, tant qu’on les culpabilise, et que l’on sait les surveiller
Qu’on les distrait, qu’on les divise, aucun ne viendra nous saigner
Qu’est-ce qu’ils sont cons, ces pauvres, qu’est-ce qu’ils sont cons
Aucun ne viendra nous saigner

Ok, ok, ok, ok
Inspirez, expirez
Inspirez, expirez
Respirez plus.

15 commentaires:

  1. e porte-avion Charles de Gaulle dépendra-t-il demain des Etats-Unis pour fonctionner si General Electric rachète Alstom ?

    La France devra-t-elle demander l’autorisation à Madame Merkel avant d’utiliser ses 4 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, piliers de la stratégie de dissuasion nucléaire, si Siemens rachète Alstom?

    En effet, ces 5 pièces maitresses de la sécurité et de l’indépendance nationale fonctionnent avec des turbines produites par Alstom.

    Déjà, depuis 2007, nous dépendons de General Electric pour les turbines des sous-marins d’attaque. Cette situation nous place dans une dépendance technologique inadmissible à l’égard des Etats-Unis.

    C’est l’indépendance de la France et donc la souveraineté de son peuple qui est en cause à l’heure où l’attitude belliqueuse de l’OTAN menace la paix en Europe.

    Le gouvernement doit nationaliser Alstom pour empêcher son dépeçage contraire à l’intérêt national.
    Parce que l’intérêt national c'est d'aller faire la guerre?
    Parce que la France doit garder le droit de décider toute seule de balancer à tout va des missiles nucléaires?
    Voilà entre autre chose pourquoi y avoir cru au début je ne peux plus voter FDG.
    Il y a beaucoup de choses dans Mélenchon qui montre que son idéologie est en rien différente de celle des autres!
    N'est pas lui qui en mai 2012 à appeler à voter pour un certain François Hollande, sans contrepartie.
    Ce qu'est Mélenchon ou les communistes par rapport à ce que j'ai pu croire au début fait que j'ai un jour arrête de voter et que l'on ne m'y reprendra plus.
    J'ai pourtant pendant des années voter communiste par idéologie, effectivement sans intéresser au fond des choses!
    Un parti différent sera pacifiste, anti militariste, écologique, antinucléaire. Il ne viendra pas au nom de l'économie ou de la souveraineté nationale défendre les industriels de la mort.

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    1. Ces jours-ci je discutais avec un voisin membre actif de l'UPF, union pacifiste de France. Louis Lecoin, Eugène Bizeau, Pierre-Valentin Berthier, Thierry Maricourt, voilà quelques noms qui nous sont venus au fil de la conversation. C'est te dire si je suis en accord avec l'idée du désarmement unilatéral et la fin de l'armée sans chichiter.

      Mélenchon, puisque tu cites son nom, reste militariste et c'est à nous de râler, d'argumenter, de dire qu'on n'est pas d'accord. À nous de transformer un FdG qui n'est pas complètement ce que nous voudrions.

      "Un parti différent sera pacifiste, anti militariste, écologique, antinucléaire." Ce parti n'existe pas, sauf en modèle réduit, et nous avons à taper le fer rouge du FdG sur l'enclume pour le forger à votre convenance.

      Toujours expliquer par exemple qu'une armée sert avant tout à réprimer les mouvements populaires... Voir Notre-Dame-des-Landes aujourd'hui ou la Commune de Paris ou bien les grèves ouvrières naguère.

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  2. Cher hubert chabger le front de gauche controle depuis des annees par des carrieristes de la politique n est ce pas la ausssi une utopie?pendant des annees j ai ete aussi au pc commme le prmir interlocuteur force est de constater que ce sont toujours les memes a la manoeuvre ....alors les changer comme ce fut le casau ps est ce qu ce n est pas la une vaine utopie ne faut il pas plutot tenter de construire des mouvements de lutte sur le terrain dans le concret...en ce sens la cip des intermittents du spectacle m a ttire d avantage

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    1. Tu remues le couteau dans la plaie... ;o) Je partage tes inquiétudes et tes doutes. Faudra que je consacre une bafouille au carriérisme et aux moyens de le contrer. Faudra que je consacre une autre bafouille au poids du monde enseignant dans la politique. Ce poids coule bas toutes les organisations politiques depuis plusieurs décennies. Absolument toutes : regarde la composition actuelle du groupe des gens à la manœuvre au sein de Lutte ouvrière ou du NPA comme au sein de l'UMP ou même du FN !

      L'ennui est qu'il n'y a pas de lutte un peu efficace sans organisation(s). Pas d'avancée concrète sans organisation pour relayer en politique une bagarre sur un point précis.

      La fermeture des entreprises, où les salariés se sont battus comme des diables, vient aussi de ce manque ou de cette absence de relais dans les organisations politiques importantes. Aujourd'hui, le FdG n'est souvent pas assez costaud pour être un relais pesant vraiment sur l'issue d'une lutte.

      Mais le point le plus important, là où toi et moi sommes très forts, c'est devant les échecs répétés de la ligne des carriéristes, des enseignants, des politiques trop traditionalistes. On peut se moquer d'eux (gentiment). Leur dire que leur si belle théorie conduit invariablement à des résultats électoraux minables comme à des déconfitures concluant les luttes, comme au refus obstiné du peuple de les suivre, comme à une abstention toujours plus importante des électeurs dans les urnes et des citoyens dans la vie collective.

      Faut toujours leur remettre le nez dans LEUR caca et dire encore et encore que c'est LEUR caca. Leur redire que la politique c'est comme le foot. Si on perd, ce n'est pas la faute des autres, c'est qu'on n'a pas été bons.

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  3. Déjà, le monde ouvrier a changé. L'ouvrier de naguère, habitant des cités, avec sa musette et son vélo, appartient à l'imagerie. L'ouvrier, en accédant à la propriété et au crédit, s'est droitisé. Se reconnaît-il encore dans une identité ouvrière ?

    En outre, depuis une vingtaine d'années, un lumpenproletariat a émergé de la précarisation de l'emploi, où l'on trouve de tout, du gosse des quartiers à l'artiste en passant par l'intello surdiplômé. C'est un ensemble hétérogène, labile, mobile, où chacun parle son langage même si les galères sont communes, et où je doute qu'il y ait une véritable conscience politique. Actuellement, aucun parti politique, aucun syndicat ne représente les intérêts de ce lumpenproletariat en ce du fait de son hétérogénéité, il ne représente pas un électorat susceptible de mettre en place et/ou de reconduire des leaders et des équipes. Une clientèle, en somme. Car c'est comme cela que ça fonctionne, la politique, aujourd'hui. D'ailleurs, quelle politique pourrait répondre aux attentes de ce lumpenproletariat ? Globalement, on pourrait parler d'abolir les contrats-poubelle et les mi-temps subis, de mettre en place un revenu universel, de plafonner les loyers du privé au lieu de tout le temps user de l'alibi des logements sociaux où honnêtement, personne n'a vraiment envie d'aller vivre. Pourquoi on ne le fait pas ? Parce qu'aller contre la dictature européenne en matière de casse du code du travail, mettre en place un revenu universel qui renverrait dans les cordes une "valeur-travail" à quoi se raccroche un reliquat de gauche de la gauche qui reste malgré tout productiviste, et oser toucher au droit sacro-saint de la propriété privée et à tout ce qui s'y rattache, tout cela tient de l'utopie. On a donc rien à proposer à ce lumpenproletariat qui n'attend rien, ou à peu près, de la société ni de l'avenir. Alors on va gratter de l'électorat, de la clientèle là où elle est : ces enseignants accrochés à leurs privilèges, ces sous-bobos de la Fonction publique qui composent les conseils municipaux de gauche, ces petits corporatismes qui font la gauche mais qui ne représentent qu'eux mêmes et leurs seuls intérêts.

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  4. "L'ouvrier [...] s'est droitisé." Mmmouais, est-ce si certain ? Ou bien est-ce une idée que l'on (media, politiciens, universitaires de marché) s'efforce de nous inculquer depuis des années ? Un peu comme la "disparition de la classe ouvrière" dont les études sociologiques sérieuses montrent qu'elle n'a guère variée en pourcentage de la population active même si elle s'est profondément transformée — la musette et le vélo... ;o) — notamment en devenant globalement salariée d'entreprises de taille plus petite que naguère.

    Il faut constater que le monde qui ne vit que de son travail boude toujours plus les urnes au lieu de voter à gauche comme il le faisait naguère. Les dernières municipales ont été remportées par la droite parce que le peuple qui votait à gauche s'est abstenu massivement. Et s'il s'abstient, c'est parce qu'il se sent au minimum pas écouté mais le plus souvent franchement trahi.

    Ce que nous souhaitons TOUS et que nous avons en commun, au delà des détails liés à la nature de l'emploi ou de la chôme, des contrats, du revenu, au delà des différences entre lumpenprolétariat et prolétariat, c'est une vie digne et pas une vie de merde. Il nous faut justement sortir des détails pour aller à l'essentiel si on veut fédérer. Et c'est sur la base des plus mal lotis qu'il faut partir.

    Et pas du tout sur la base d'un clientélisme ou d'un corporatisme de défense de pas trop mal lotis. On est bien d'accord. Pour cela il y a deux méthodes afin de convaincre la gauche institutionnelle. Le coup de pied au cul sous toutes les formes imaginables (mais hélas on voit que même les branlées électorales semblent inefficaces à changer une stratégie qui perd). Ou bien un travail pour convaincre en argumentant. C'est le but fixé lors de la création de ce blogue en m'attachant au départ à écrire surtout une France de tout en bas. C'est vider la mer à la petite cuillère vont dire d'aucuns... Mais plus nous serons nombreux à crier dans les oreilles qui ne veulent pas entendre et plus nous aurons des chances d'être entendus. Et les électeurs, toujours plus nombreux à déserter, sont nos précieux alliés. ;o)

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  5. Le hasard fait bien les choses.JL Melenchon entre autre devrait lire sur"planète
    sans visa" de Fabrice Nicolino," les oubliés de la Bombe nucléaire". Il verra que non seulement les ennemis payent chers quand on balance des missiles nucléaires, mais aussi ceux qui vivent la dedans!!
    Il y a des causes justes, mais toutes les guerres sont sales. (André Malraux)

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  6. Réponses
    1. Ah y'en a au moins un qui n'est pas hors-sujet ! ;o) Élève Stef tu auras un bon point la prochaine fois que je viendrais dormir chez toi. ;o)

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  7. Cher hubert le probleme n est pas que l electeur se droitise mais plus qu il se fout totalement de la politique desormais et a ce petit jeu on sait tres bien que c est l extrme droite qui finit par l emporter la est le fond de la probematique et je ne vois pas beaucoup le front de gauche essayer de battr le terrain pour montrer en quoi ils seraient si differents. Par contre debattre entre convaincus fair leur messes incantatoiresca ils savent faire et puis a toujours esperer que le ps change un jour ils en deviennent ridicules pire ils brouillent le message qu ils sont censes delivrer...vraiment entr nous ils ne donnent pas envie.

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  8. L'ouvrier s'est droitisé, peut-être pas en général, mais autour de moi j'entends parler d'insécurité, des prétendues facilités accordées à des immigrants présumés trop nombreux, de marre de trop d'impôts et de taxes, de ras-le-bol de voir des zyvas circuler à bord de grosses cylindrées de luxe et des assistés vivre sur le dos des gens qui se lèvent le matin pour aller bosser. Celles et ceux que j'entends ne sont pas des banquiers ni des traders ni des professions libérales.
    Mélenchon ? Décrit "comme les autres". La gauche ? Les écolos ? No comment. Sarko ? Des regrets qu'il ne soit pas allé au bout de ce qu'il promettait.
    Y'a du bout à abattre... pour dans deux siècles la justice sociale.
    On nous a peut-être trop vendu de lendemains qui chantent et qu'on a attendus en vain... Et je le répète, exclus et précaires sont les laissés pour compte du débat de fond qui nous agit. Démotivés hier, dégoûtés aujourd'hui, désaffiliés demain. C'est un pan énorme de la société française qui s'estime abandonné, lésé, et à qui vous ne fourguerez pas un idéal étatique du service public, dans la mesure où pour eux, le service public c'est le Père Fouettard qui les asujettit et qui les flique.

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    1. On est bien d'accord sur l'analyse des "exclus et précaires". Tout comme je partage largement le regard sur le "Père Fouettard". Christiane, à qui j'ai consacré une des premières chroniques de ce blogue, tient des propos bien plus sévères que "Père Fouettard".

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  9. Lu la chronique relative à Christiane. Je me souviens, à l'époque où existait le blog du Collectif RTO, du malaise que l'on pouvait ressentir à la lecture de certains posts, où en même temps les animateurs, qui se voulaient solidaires des chômeurs et RSAstes en bute aux affres de la bureaucratie, affirmaient leur solidarité à l'endroit de ce qu'on appellera par commodité les guichetiers, parce qu'ils sont fonctionnaires ou assimilés, autrement dit employés par des administrations supposées être au service du public, même si lesdits services, et donc celles et ceux qu'ils emploient, sont en charge d'appliquer des dispositifs qui ne vont pas dans le sens de l'intérêt public. Cette ambiguité est difficilement recevable. Il y a d'un côté des gens en détresse sociale, morale, quand cette détresse n'est pas physique, et en face, il y a des gens qui représentent un système, et c'est ça qu'il convient d'envisager, un système de casse sociale dont le guichetier, qu'il s'en défende ou pas, est partie prenante. C'est ainsi qu'il est vu par le précaire, comme un adversaire. Et quand cet adversaire se réclame d'une idéologie de gauche, proclame son appartenance à quelque syndicat, et qu'il va défiler dans la rue pour défendre des intérêts catégoriels, l'exclu, le précaire, il va le voir comme un fumiste, il va se dire "quel est ce fonctionnaire qui se dit de gauche, qui défile avec la CGT, et qui menace de me radier, qui m'envoie un sbire vérifier si je n'habite pas avec quelqu'un, qui me toise de haut quand je lui dis que je veux un CDI, une formation, etc..".
    Le fait est qu'à tous les niveaux, politique, syndical, médiatique, l'exclu, le précaire a été mis hors-champ, il n'est même plus absent du discours, il est devenu invisible, inexistant et ce même dans les hâbleries de l'extrême-droite. Sur Internet même, le blog du Collectif RTO s'est assoupi depuis des années, le forum "Exclusions" a disparu, restent Actuchômage et AC, et les blogs que nous connaissons, et encore ! Si vous lisez celui de Filoche, qui n'est plus qu'un ring de boxe où l'on se bat à coup de lieux communs d'AG, on n'y parle jamais des précaires ni des intervenants en miliieu scolaire pour les disciplines d'éveil artistique et sportif, nouvelle espèce de précaires née de la réforme des rythmes scolaires. Qui parle des associations bidons agréées par les CG, qui refilent des contrats pourris au titre de réinsertion aux RSAstes et aux "chomeurs les plus éloignés de l'emploi" ? Qui remet en cause, à gauche, le fonctionnement de ce dispositif infernal qu'est le RSA, la pire trappe sociale jamais conçue, la plus efficace machine à marginaliser et à maintenir dans la marge ?

    Je reviens souvent sur la disparition de l'exclu, du précaire du champ du débat à gauche, car j'estime que c'est une chose extrêmement grave, et que s'il existe encore des gens qui se sentent viscéralement de gauche, attachés à une justice sociale et soucieux d'entretenir un rapport subversif au monde tel qu'il est, c'est aux côtés de ces personnes qu'il convient d'AGIR sur le terrain, et s'il le faut, face à l'administration, face aux services dits publics, et contre les lois scélérates que ceux-ci sont chargés d'appliquer.

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  10. Pour avoir connu le monde associatif et ce cote pourri je suis d accord avec candide on ne parle pas assez des prcaires et des exclus; je me souviens meme d un temps pas si lointains ou le pc sur ordre des mutants huehistes n a pas hesite a tourner le dos au peuple d en bas et ce qui est le plus drole aujourd hui c est que ces memes traites aujourd hui se rachetent aujourd hui une conduite en jouant a celui qui sera le plus rouge alors que les contrats pourris les emplois precaires ce sont eux les premiers a les avoir soutenus..il faudrait vraiment du neuf a gauche pas d anciennes badernes ministres ayant en leur temps trahis tout un peuple tant qu on restera la comment des jeunes ou des moins jeunes pourraient les croire comme ils n ont jamais fait preuve de leur competence en exercant le pouvoir.

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  11. C'est à dire que si beaucoup boudent les urnes , c'est parce que les moyens d'informations d'aujourd'hui , nous font voir le revers de la médaille , de ce monde politique ! A chaque jour son scandale !!! l'info s'est démocratisée ! et de plus en plus de monde se rend compte que ce monde politique , il n'est pas forcément " le bon citoyen dévoué à la cause collective " mais qu'il se sert beaucoup aussi dans les caisses !!

    Dernier scandale en date , celui du Sénat !

    Faudra que tu fasses effectivement un article sur le carriérisme , ce mal bien français ! qui favorise la corruption !!!

    Salutos ! Joel :-)

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