La gauche fonce dans le mur en chantant des cantiques 6/
L'urgence. Urgence sociale, urgence écologique, urgence démocratique... Ben ouais, ça urge, c'est sûr. Mais on fait souvent des conneries quand on se dépêche. On répond trop vite et trop souvent... mal parce que l'on ne prend pas le temps de réfléchir.
Pas assez de pognon pour vivre ? Réflexe automatique : faut augmenter le Smic ! Et zou ! Le Smic à 1700 roros comme cantique à toutes les processions !
Et paf ! On oublie tous les ceusses qui n'ont pas de salaire (retraités, chômeurs, handicapés, allocataires, etc.)
Et paf ! On passe aussi à la trappe tous les ceusses qui n'ont qu'un petit bout de Smic avec leurs douze ou quinze heures par semaine quand ils dégottent une miette d'emploi que c'est même pas toute l'année. Quelques roros de plus ne vont pas les sortir de la merde.
Pour être entendu le Front de Gauche devra faire des propositions vraiment innovantes au lieu de ressasser toujours de vieilles lunes. Tu poses ton cul et tu phosphores au lieu de foncer tête baissée sur le chiffon rouge du Smic. Tu peux même imaginer concilier politique écologique et politique sociale en changeant de revendication.
Tu peux imaginer les transports publics gratuits. Pour tous. Et sur ce point on espère vivement que nombre de programmes municipaux du FdG vont déjà mettre la question sur la table.
Tu peux imaginer la santé gratuite avec une CMU, couverture maladie universelle, qui serait réellement universelle au lieu d'être réservée à certains, ce qui génère la rancœur de ceux qui n'y ont pas droit et génère le refus de médecins salopards qui trient les patients selon leur portefeuille. La santé, c'est pas un luxe, ça ne devrait pas être réservé à ceux qui ont les moyens de se faire soigner. Sans compter qu'un malade contagieux pas soigné va contaminer autour de lui. Ce qui va finalement coûter très beaucoup cher à la collectivité.
Tu peux imaginer un volume d'eau (x par personne) gratuit comme mesure sociale puis le surplus payant comme mesure écologique pour inciter à l'économie d'une ressource limitée. Ou les premiers kilowatts gratuits, le logement locatif gratuit, le chauffage gratuit avec des logements à zéro énergie comme on sait maintenant en construire. La gratuité est une notion qui est vraiment sociale, qui peut être vraiment écologique et qui est vraiment... étrangère au profit comme à la droite.
Enfin, bref, on peut trouver plein de voies pour changer radicalement la vie au lieu de bricoler des replâtrages qui finissent toujours par foirer comme l'augmentation du Smic.
Attention ! Ne me fais pas de procès d'intention : je n'ai rien contre le Smic ou son éventuelle augmentation. Mais je me souviens — hélas ! un vieux cantique de jeunesse ! — de la revendication du Smic à mille francs mensuels… Si on sortait enfin de cette perpétuelle ronde infernale où le chien essaie d'attraper sa queue ?.
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Petit ajout suite au commentaire de Des pas perdus. Quelques belles citations d'un livre, que je ne connais pas, de Paul Ariès.
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Photo Des pas perdus. Gérard Morel, et la clique qui l'accompagne, chante Lady Tachychardie. Il est filmé par Éric Nadot, animateur de Tranches de scène qui propose des DVD de chanson francophone vendus par abonnement. On y trouve foule de pépites rares peu ou pas vues à la télé. Ne t'arrête pas à la présentation du site (chantier toujours remis à plus tard). C'est la qualité des DVD qui compte et tu viens d'en regarder un extrait.
Ton billet me rappelle un excellent bouquin d'Ariès. J'avais mis en ligne quelques passages http://www.despasperdus.com/index.php?post/2010/07/08/pouvoir-d-achat-ou-pouvoir-de-vivre
RépondreSupprimerEn fait, il faudrait que la gauche se rapproche de la décroissance, où fourmillent les idées révolutionnaires, dans le sens où elles révolutionneraient la vie.
RépondreSupprimerJe viens de découvrir, dans un article sur Marianne, Qui sont les vrais penseurs radicaux, un certain Moishe Postone, marxiste antiproductiviste, qu'il serait intéressant de lire, avec les André Gorz, Jacques Ellul et autres, dont la pensée pourrait mettre la gauche sur une piste originale, loin des vieilles lunes dont parle l'article (tout comme Paul Ariès d'ailleurs).
A zapow
RépondreSupprimerje ne voudrais pas paraitre quelque peut dubitatif mais l'idée décroissante a l'origine est une theorie réactionnaire de droite. Ellul qui en est le précurseur etait un réactionnaire de premiere je t'invite a lire sur ce sujet le tres bon article de la riposte (site communiste dont je ne fais pas partie.qui explique très bien les origines de l'idee decroissante, Même de gauche il y a des qui peuvent paraitre de gauche et qui sont en fait de droite. Pour cela il suffit de lire la citation de ce très cher monsieur ellul voir même de latouche qui en plus veut mettre fin aux echanges internationaux: voici le lien :
http://www.lariposte.com/la-decroissance-soutenable-quand,356.html
..Apres cela on pourra aussi se demander ce que l'on fait des productions qui nécessite une coopération internationale ( informatique, aerospatial et j'en passe)
enfin bref lis lis ce lien et çà t"éviteras de dire que les theories decroissantes de ellul sont des idées révolutionnaires.Si les gens de gauche évitait justement de sortir ce genre de conneries alors peut être que le front de gauche aurait une chance de faire un carton.
L'ecologie oui , mais pas avec ces idées rétrogrades et réactionnaires de ellul et le terme en lui meme est je trouve en plus révoltant pour ces chômeurs qui cherchent du travail ou ceux qui sont sur le point d’être licenciés, rien que pour ces raison vois je n'ai vraiment pas envie de voter front de gauche.
Le rôle des penseurs, c'est de donner à penser. Manifestement Ellul et Illch ont donné à penser aux Communistes, mais que des productivistes pour qui l'anticapitalisme a trop souvent été le capitalisme d'état, et l'idée du bonheur l'utopie du consumérisme à la portée de tous s'élèvent contre les idées décroissantes et piochent deux ou trois idées à caricaturer ne signifie aucunement qu'il ne puisse être intéressant d'analyser le discours de ces penseurs (et, qui sait, d'en arriver à la même conclusion qu'eux, ou que les Communistes de La Riposte), éventuellement d'y trouver une inspiration. Après tout, l'extension de la gratuité vous semble-t-elle une idée si réactionnaire que ça ? Le revenu de base, idée libérale à l'origine, est-il réactionnaire ?
Supprimeren complement voici un passage qui parlent des idées de ellul qu'a ecrit la riposte:
RépondreSupprimerEllul était un fervent Calviniste [3]. Il combattait la technologie, qu’il considérait comme une grave menace pour la foi chrétienne. Quant à Ivan Illich, il était le vice-recteur de l’Université Catholique de Puerto Rico. « Le régime de la technique, sous lequel vit le paysan mexicain », écrivait-il, « a donné naissance à une société, à une civilisation, à une culture en tout, mais vraiment en tout, inverses de ce que nous lisons dans la Bible, de ce qui est le texte indiscutable à la fois de la Torah, des prophètes, de Jésus et de Paul. » Illich déplore l’invention du pneu, lequel a « quasiment privé les pieds, qui sont un outil naturel de l’être humain, de la plupart de leurs fonctions. » Il relève à ce sujet un manque de cohérence dans le discours du Vatican. Ce dernier « dénonce bien haut les préservatifs, qui frustrent la fonction naturelle d’un organe, mais n’envisagerait jamais d’étudier l’analogie entre les préservatifs et les pneus ! » [4]
apres si vous dites que c'est la gauche je comprends alors pourquoi un grand nombre de gens ne votent pas front de gauche...
Illich a beaucoup fait dans la provocation.
Supprimerah et pour complément d"information voici un site qui parle de illich qui etait tres ami avec ellul et qui montre tres bien a quel point il avait des idées droitières.
RépondreSupprimerhttp://www.paris-philo.com/article-10517531.html
et après je conseille a ceux ou celles qui se considèrent toujours comme des décroissants d'abandonner leur voiture, internet et les email :-) et aussi les médicaments comme l'a fait Ivan illich...comprenne qui pourra même si je sais que çà risque d'en vexer sans doute certains ici.
Cet article ne montre en rien à quel point Illich aurait eu des idées droitières. Il montre qu'Illich était croyant, ce qui, pour autant que je sache, n'est pas nécessairement synonyme de réactionnaire, ou d'homme de droite. Il y a eu des gens pour le considérer comme inclassable, et d'autres comme homme de gauche.
SupprimerMême scepticisme à propos de la décroissance. Serait-elle mise en place ici qu'elle ne le serait pas là-bas. L'idée de décroissance suppose une mâturité de l'Humain qui relève de la science-fiction.
RépondreSupprimerPour en revenir à des propositions pour une vraie politique de gauche, un revenu universel de 1500 euros par tête qui se substituerait aux allocations existantes sans conditions de ressources, un salaire minimum horaire de 15 euros cumulable avec le revenu universel précité, l'habitat salarié, qui viserait à éviter la dépopulation des zones rurales, une véritable politique de plafonnement des loyers, deux mesures visant à casser la spéculation immobilière. Des idées il y en a, mais le clientélisme triomphe.
"L'idée de décroissance suppose une maturité de l'Humain qui relève de la science-fiction"
SupprimerSuis d'accord avec ça. Et je trouve les idées qui suivent des plus intéressantes.
Merci pour les idées. Mais là encore on est dans la science-fiction, je le crains. Alors, parlons plutôt d'une méta-gauche, et arrêtons de nous persuader que Mélenchon est le Messie. Mélenchon il est en plein dans le système, il a été ministre, c'est un politicien de son époque, un productiviste qui ne se mouille que sur le terrain du discours. Je changerai d'avis quand je le verrai forcer la porte d'un immeuble vide aux côtés de squatteurs, investir une CAF parmi des militants venus défendre un allocataire du RSA prévenu de fraude parce qu'un inspecteur aura trouvé une nana dans son lit. Les âpretés du terrain ne sont pas les AG, les réunions, les meetings, les mots.
SupprimerLe revenu universel, pour y revenir, il sera tôt ou tard envisagé comme la solution-miracle face aux menaces de guerre civile. Y compris par un gouvernement de droite (Raffarin avait évoqué la chose, en son temps)... Pour autant que les gens se prennent en main au lieu d'attendre que ce soit le voisin qui descende le premier dans la rue.
C'est vrai que pour que de telles idées soient acceptées, il faudrait une révolution culturelle. Une expérience comme celle de Marinaleda peut bien exister, mais elle est constamment attaquée, et fait figure de petit village gaulois dans son isolement. De plus, elle existe dans un cadre juridique qui la limite nécessairement.
SupprimerMélenchon ? C'est un tribun, pas un guerrier. Et, effectivement, ce ne doit pas être un messie.
A zapow je maintiens tout prouve que la decroissance est une idee de reactionnaire et que la riposte soit des staliniens n y change rien.tu iras expliquer commentaux ouvriers et chomeurs. Qu il faut qu ils renoncent a la technologie car derriere ce discours decroissant il y a cette idee . Tu peux l habiller de tous les plus beaux atours mais un pauvre lui il veut de l electricite il veutaussi le droit de consommer comme les autres .ceux qui ont defendus ces idees n ont jamais utiliser pour autant la charrue pour se deplacer ..ce genre d idees ne passera jamais dans le peuple quand au revenu universel a ma connaissance. Les communistes en parler bien avant enfin du temps ou ils existaient encore..lafargue a ecrit des idees a ce sujet
RépondreSupprimerLe problème est qu'ils n'ont fait qu'en parler...
SupprimerLa décroissance, ce n'est pas le retour à la caverne et à la bougie. Je ne sais quels mouvements décroissants vous avez étudié, mais apparemment vous êtes tombés sur les intégristes. La décroissance n'est pas le renoncement à la technologie, c'est le refus du consumérisme, de l'obsolescence programmée, du dogme de la croissance, du superflu, un partage équitable des richesses… Consommer comme les autres, c'est surconsommer (vous connaissez l'argument selon lequel si tout le monde vivait comme les Américains, il nous faudrait 7 planètes, comme les Français, 3,5 planètes). La décroissance, c'est consommer différemment. Une image, pour illustrer ? La croissance, c'est 20 familles qui ont 20 machines à laver fonctionnant une heure par semaine et ayant une durée de vie de deux ou trois ans. La décroissance, c'est 20 familles partageant une machine à laver fonctionnant 20 heures par semaine et ayant une durée de vie de 20 ans. Bien sûr, ça demande une véritable révolution, et pas seulement dans les mentalités, mais dans la façon dont on conçoit l'économie, dont on l'organise.
Supprimer@ZapPow : Ca existe ! On appelle ça les laveries automatiques.
SupprimerJe ne dirais qu une chose zapow a ton discours pour moi. Ou il sous entend en gros que la technique et l inventivite humaine n est pas a la hauteur hors personne ne peut dire ce qu il en sera de la technolgie dans 100 ans ce que je reproche justement. Aux decroissants..en outre comme l a dit anonyme cela n a rien de nouveau vu que ca existe ca deja .cette theorie la decroissance est retrograde. Et rejete l idee meme et c est la que le bas blesse car elle joue au catastrophisme pour les interets de la classe capitaliste et rien que pour cela je ne voterai pas pour un front de gauche qui defend cette idee droitiere anti progres.
RépondreSupprimerEffectivement, personne ne peut dire ce que sera la technique demain, mais c'est là un argument qui peut aussi bien aller dans mon sens que dans le sens contraire : on peut tout aussi bien reprocher aux croyants de la croissance leur hypothèse optimiste qu'aux non-croyants la leur, pessimiste, qui semble pourtant plus réaliste, car après tout, la planète n'est pas extensible, et les ressources y sont en quantité finie.
SupprimerQue les laveries automatiques existent déjà est sans importance aucune : l'image que j'employais montrait simplement une autre façon de consommer, une mutualisation d'un progrès technique, pas une idée faussement novatrice d'une entreprise commerciale. Et, franchement, je ne vois pas en quoi cela profiterait à la classe capitaliste. Quant au Front de Gauche, bien que Paul Ariès (dont vous auriez intérêt à écouter les vidéos disponibles sur le Net pour savoir ce qu'est la décroissance) ait choisi de la soutenir, il est encore très loin de prôner la décroissance (les Communistes, qui en font encore partie, ne sont pas près de lâcher le productivisme).
En fait, la croissance, celle qu'on a connu pendant les fameuses trente glorieuses, n'a été qu'un court phénomène dans notre histoire, une sorte d'accident, mais qui a agi comme une drogue dure : on l'a connue, on ne peut plus s'en passer. Mais la croissance amène à une saturation des marchés que l'obsolescence programmée ne réussit plus à pallier, et à un gaspillage effréné des ressources. Les capitalistes s'en sont bien rendus compte, qui abandonnent de plus en plus le champ de la production pour se tourner vers des produits factices, financiers, pour continuer à vivre d'une économie zombie leur permettant de pérenniser leur domination.
SupprimerCe qui est aussi tres drole dans ton exemple aussi c est qu a aucun moment tu ne dis qu a interet a produire des machines qui ne durent que 3 ans mais que tu semble pointer du doigt l odieux consommateur de base qui ose utiliser une machiene qui ne dure que 3 ans.la demonstration est fait par ton exemple meme que l ideologie que tu defends n est en rien la pour remettre en question la domination des grandes entreprises capitalistes.c es tu melenchon que tu nous fait je dirais meme vu qu il na pas fait mieux en denoncant les bonnets rouges d escalves qui allaient manifester pour leur maitre.c est la meme logique culpabiliser le pauvre de consommer et ne pas trouver acceptable qu il ose contester d etre ecraser par le capitalisme meme s il ne le fait pas forcement au mieux.
RépondreSupprimerAllons allons ! Où voyez-vous que je m'en prends à un odieux consommateur de base ? Ce n'est pas lui qui a inventé l'obsolescence programmée, c'est le capitalisme. Le consommateur de base vit dans une société, dans une culture, noyé sous une propagande constante, et ça fait partie du jeu politique que de le convaincre qu'on peut faire différemment. Et, encore une fois, c'est bien joli de dire que l'idéologie que je défends ne remet pas en cause la domination des grandes entreprises capitalistes, mais ça n'a pas de sens, vu que ces entreprises vivent du consumérisme et du productivisme, alors que la décroissance combat l'un et l'autre, et que, en matière de production, les mouvements décroissants penchent plutôt vers des formes mutualistes, comme les SCOP par exemple, comme LIP en son temps révolutionnaire, où le profit revient ou revenait aux travailleurs, directement. Le pauvre peut très bien contester le capitalisme en changeant de culture économique, commerciale.
SupprimerA propos de machine à laver : Je ne sais le "courageux anonyme" en a une ou s'il va à la laverie automatique, qu'importe.
RépondreSupprimerMoi, 75 ans, mal aux jambes et au budget, je vais à pied une fois par mois (car j'ai pas mal de linge récupéré grâce aux ami(e)s) laver mon linge. C'est maintenant à un km, avant il y avait 2 laveries, à 150 et 300 mètres, remplacées par des boutiques de fringues ou de pizzas : c'est çà le "progrès", la "croissance"...
Il y a une trentaine d'années je vivais dans le canton de Genève : l'immeuble disposait d'une laverie collective pour une vingtaine de locataires, comme beaucoup d'autres... et c'était pas pour autant "l'âge des cavernes" : c'était peut-être pas une municipalité "de gauche", mais sociale, concrètement. Pour la "décroissance raisonnée et raisonnable", quoi ! Et l'étiquette, le "brevet" gauche ou droite n'est finalement que l’œillère gauche ou droite qui empêche le brave cheval d'avoir une vision correcte, pour qu'il BOSSE...
Je sais que les idéologues (j'en fus) vont me traiter de "merde"... BOF : la réalité s'impose. Celle de la folie de l'exploitation capitaliste qui a ruiné (c'est fait) les ressources de la Planète et nous le fait payer... par le "tous contre tous" entre autres !
N'ayant pas de lave-linge pour laver la fringue que régulièrement on lui donne, car il est fauche, le courageux anonyme utilise bien une laverie automatique. Il en reste deux dans sa petite ville. Cela tient à ce qu'elle accueille des étudiants et qu'il y vit beaucoup de personnes seules qui habitent en studio. Le courageux anonyme utilise aussi, quand c'est possible, le covoiturage, car il n'a pas de voiture, et il dispose d'une carte de réduction pour emprunter les transports en commun. Le courageux anonyme vit sur le fil depuis tellement longtemps qu'il a pris des habitudes d'économie qu'aujourd'hui on qualifierait de décroissantes. Il récupère toutes sortes de choses dans les conteneurs, en achète à bas prix dans les vide-greniers, se procure des échantillons de produits de nettoyage, achète sa dalle tous les jours car il n'a pas de frigo, il cuisine, il accommode, il se nourrit sobrement et il marche. Le courageux anonyme n'a pas trouvé, par contre, de plan pour couper aux loyers assassins au regard du rapport qualité/prix de la chose louée, ni pour payer moins cher son jus et sa flotte annexés par les mafias de l'UE. Le courageux anonyme se démerde plutôt pas mal. Il faut reconnaître aussi qu'il vit seul et qu'il n'a pas d'enfants... Au fait, son anonymat s'explique par le fait qu'il n'a pas de compte Google ni Wordpress ni que dalle. Il n'a pas envie de se faire chier avec ça, car la Toile, cette ingénieuse machne à fliquer, à abrutir et à isoler les masses sous l'alibi du "village global", n'est décidément pas au centre de sa petite vie. Et même, il se dit le courageux anonyme, qu'au prochain déménagement, prévu pour ce printemps, il se débarrassera de sa connection.
SupprimerC'est vrai , que l'augmentation du smic , çà commence à faire ringard ! :-) d'autant que y'a beaucoup de gens que çà ne concerne plus ! .. y'a de bonne idées ici , mais faudrait en parler à nos " représentants" ( ... ) çà , c'est pas gagné .. L'innovation , çà ne doit pas être dans leur " génes" ..rien qu' à voir les modes d'action qu'ils continuent de préconiser .. mais c'est vrai que c'est plus facile à prendre l'air le dimanche , qu'à investir une caisse de la CAF , ou forcer une porte de squat avec une pince monseigneur ! .. il serait obligé d'enlever son écharpe rouge , Méluche , tellement il aurait des sueurs ! ..:-) et puis , la garde à vue .. brrrr !
RépondreSupprimerCeci dit un peu HS , bon article ! et bons commentaires ! j'ai apprécié la laverie automatique ! :-) salut !
le capitalisme ne vie pas forcement de la productivité encore une fausse idée..A voir le nombre d'usines qu'il ferme et les pénuries organisées dans certains pays peut t'on traiter le capitalisme de productiviste surtout que comme le dit un intervenant sur ce site dans certains secteurs du canton de Geneviève y a moins de laverie..le capitalisme est la pour produire du profit pas pour produire pour le bien du peuple et lui faire consommer ce dont il a besoin....
RépondreSupprimerpetite remarque que je tiens a ajouter, le le capitalisme n'est en rien productiviste, et ne pousse pas forcement à la consommation surtout quand elle n'est pas dans son interet et qu'elle ne peut lui procurer plus de profit et ce contrairement a ce que disent justement les décroissants .pourquoi? car ce capitalisme est prêt justement à détruire de la production pour faire plus de profits et la c 'est vraiment un problème d'autant plus si l'on considère que le capitalisme est productiviste...
RépondreSupprimercette vision des décroissants n'est pas innocente et propage l'idée qu’améliorer la productivité est malsaine , mais çà c'est un peu comme internet ...un outil et son efficacité n'est valable que selon les intérêts qu'il sert et en l’occurrence même la destruction de la production peut être un bien pour le capitalisme..Exemple le lait qu'on jetait dans les canivaux au nom de directives européennes et qui aurait pourtant bien servi a de nombreux pays qui en manque. Encore une fois la décroissance n'est rien d'autre qu'une theorie qui ne vise qu'a justifier l'injustifiable au nom de la protection de la planète, mais pour autant la planète le capitalisme lui il s'en fout.
Le capitalisme est resté productiviste. Mais comme la productivité de la production a cessé de croître comme elle le faisait auparavant, il s'est tourné vers d'autres produits à forte productivité ; les produits financiers.
SupprimerEncore une fois, je ne sais où vous vous documentez sur la décroissance, et comment vous avez élaboré l'idée que vous vous en faites, mais non, améliorer la productivité n'a rien de malsain, si cette amélioration sert à libérer le travailleur producteur. Et je ne crois pas qu'aucun décroissant ait justifié qu'on jette le lait dans les caniveaux. Ils ont plutôt déploré l'aberration de notre système agroalimentaire industrialisé qui mène à ce genre de situations. Le capitalisme se fout de la planète, oui, mais où avez-vous vu la décroissance justifier l'injustifiable au nom de la protection de la planète ? Je rappelle aussi que la décroissance ne consiste pas à demander à ceux qui n'ont rien, ou pas grand-chose, de rester sans rien ou pas grand-chose, mais à ceux qui ont d'accepter un meilleur partage, une sobriété, ce qui, bien sûr, rend l'acceptation de son discours plus difficile.
Le capitalisme est productiviste? Ah bon? Quand il detruit sa production..tu ne repond pas ma question desole de le redire vu que l exemple que je cite n est en rien productiviste. Dans une economie qui pourtant est capitaliste.la est encore une auitre erreur d analyse ds antproductivistes.
SupprimerL'exemple que vous citez est un exemple de destruction de production comme un bien pour le capitalisme. Je ne peux qu'y répondre qu'aucun décroissant n'approuve cette destruction. Les décroissants ne préconisent pas qu'on détruise la production, ils ont horreur du gaspillage. et de la surproduction.
SupprimerEt oui, le capitalisme est resté productiviste, en ce sens qu'il recherche toujours le produit qui va lui rapporter le plus pour un investissement donné. Et, comme jel'ai dit, la productivité des produits financiers étant largement supérieure à celle des produits industriels, il s'est tourné vers la finance, et est devenu un capitalisme financier.
ah et pour info melenchon se dit antiproductiviste comme son parti ... :-) en ce sens il va tout a fait dans le sens des decroissants....
RépondreSupprimerDan un sens, oui, et c'est pour ça que Paul Ariès s'est rapproché du FdG. L'antiproductivisme de Mélenchon (et du PG) c'est "on ne produit pas n'importe quoi n'importe comment", pour caricaturer. Les Communistes ne semblent pas sur cette même longueur d'onde.
SupprimerSur la décroissance, ZapPow écrit : "La décroissance n'est pas le renoncement à la technologie, c'est le refus du consumérisme, de l'obsolescence programmée, du dogme de la croissance, du superflu, un partage équitable des richesses… [...]. La décroissance, c'est consommer différemment."
RépondreSupprimerPlusieurs paradoxes dans ces postulats :
- Consommer différemment c'est consommer quand même, ce qui veut dire par là avoir les moyens de consommer. On reste dans le champ d'une économie de l'offre et de la demande, impliquant une production et en face, un pouvoir d'achat et donc, l'idée de moyens autorisant ce pouvoir d'achat. Bref, les schémas sont préservés...
- Refus de l'obsolescence programmée. On n'en extraiera pas moins le silicium en Afrique pour fabriquer des supra-conducteurs, on remplacera les fibres synthétiques par la bonne vieille laine, le bon vieux coton pour tisser des frocs, des polos, des pulls à l'épreuve de l'usure, on fabriquera des bagnoles conçues pour durer (à la manière de la 4L, ou de la Fiat Mirafiori de 1975, conçue selon la pub de l'époque pour durer 15 ans, et dont on voit encore circuler des spécimens sur nos routes), le problème c'est que ça coûtera vachement cher, du bureau d'études à la chaîne finale, car il faudra revenir à la tôle, animer ces engins de motorisations économiques et non-polluantes, les prévoir de belles dimensions si on souhaite organiser du covoiturage institutonnalisé, et on retombe dans le paradoxe de départ : il faudra bien qu'en face, les gens disposent de quoi acheter ces bagnoles durables. Ce qui suppose en amont une économie où chacun trouve son compte, sous peine de voir une dis-société à l'image de celle que nous subissons, où la majorité se démerdera avec du matos jetable récupéré ici ou là et plus ou moins rafistolé à l'arrache, et où une minorité pourra matériellement se permettre de cultiver les vertus de la décroissance...
(à suivre)
(suite)
RépondreSupprimer- Après, le superflu, on est des masses à devoir s'en passer de force, et encore faudrait-il s'entendre sur la notion de superflu, car intervient ici la notion de qualité de la vie. Non pas vivre en singeant un mode de vie vu à la télé, mais seulement éviter de se faire trop chier, car on n'est pas au monde pour ça...
- Un partage équitable des richesses. J'entends parler de ça depuis que je suis né et je n'en ai jamais vu la couleur, et pour cause ! C'est une utopie éculée à laquelle ne croient plus que quelques ravis de la crèche. Cela suppose d'instaurer rien moins qu'une dictature. Quelqu'un décide que le trop-plein de thune du bourgeois va être distribuée au populo. Bien sûr le bourgeois va laisser faire. Et le populo, avec la thune, il va épouser les dogmes de la décroissance. Le problème c'est que le bourgeois il va toujours trouver le moyen d'évacuer sa thune ailleurs, il va l'expatrier vers des contrées qui seront trop ravies de l'accueillir, la thune du bourgeois et le bourgeois avec, ça va créer un marché mafieux comme il en existe déjà, et le populo, il va faire quoi ? Les communistes ont échoué dans cette utopie. Au-delà se profile l'incontournable nature humaine. Chacun veut ce que l'autre a. Dans le kolkhoze, il y en aura toujours qui cherchera à tirer la couverture à soi...
- Le principe des coopératives, ses SEL, du troc... supposent un lien social allant de pair avec une communauté d'intérêts. Pensable en temps de crise majeure, lorsque la survie est en jeu. Mais en temps dit normal... ? On a vu se développer le troc en Crète, ces dernières années, selon un principe de résistance, et cela fonctionne tellement bien que l'Etat assiste à une chute historique des rentrées de TVA. Mais ce qui est pensable en temps de guerre peut-il l'être dans une société éclatée comme la nôtre ? Quand on voit déjà le mal qu'il y a à inciter les gens au boycott d'une marque, ou plus simplement, à se prendre en main pour mettre en échec une politique sans demander la permission de la Cégété, il est permis d'en douter.
Le refus du superflu tu dis anonyme?mais le superflu cest le riche qu il a pas le pauvre . Si la gauche defend le pauvre comme le dit partageux alors elle ne doit pas accuser celui ci d etre le vilain consommateur car il reve tout simplement de vivre les discours culpabilisateur des decroissants tu m excuseras du peu me gonflent et je n ai pour ma part pas attendu la cgr quand je manifestais dans les annees 90 avec les chomeurs. Chose que justement la cgt nous a bien rendu a l epoque sous entendant qu on etait des fascistes voir des bruns rouges.ce qui fait tjs plaisir quand ton rmi de l epoque etait majore d une augmentation de 5 francs par le gouvernement de la gauche alors tu veux que je te dis la decroissance pour moi c est la justification de l exploitation des plus pauvres au nom d une ecologie favorable aux riches voila ce que j en pense.
RépondreSupprimerLa decroissance des aides sociales les decroissants ils s en foutent certains roulent meme en camping car solaire j en connais dans ma region qui le font et sont de grands fans de paul aries. Pourtant. Bref la decroissance c est l hpocrisie du riche pour mieux ecraser le pauvre vu que le pauvre se retrouve au meme rend que le riche accuse d e trop consommer...va maintemant parler au pauvre et dis lui que tu veux sauver la planete j le pauvre lui il va te dire qu il s en fout qet qu il veut juste le droit de vivre
RépondreSupprimerAh pour info l augmentation du rmi de l epoque jospin etait de 25 francs. Et non 5 vu qu une erreur c glisse dans mon commentaire mais soyons clairs la decroissance n a rien apporte a la gauche a part finir de la tuer.quand au communisme du temps de ces lettres de noblesse en france. Il a eu au moins le merite de mettre en place la securite sociale et d ameliorer relativement la condition des plus pauvres.maintenant effectivement pour moi les gens qui se declarent communistes de nos n en nont que le nom mais certainement que tres rarement le fond et c est la que le bas blesse car eux aussi savent tres bien aussi reprendre ce discours de bobo decroissan a leur compte.
RépondreSupprimerÉvidemment que la décroissance n'a rien apporté à la gauche (ce qui d'ailleurs, fait qu'elle ne saurait être responsable de sa mort). Mais il serait peut-être temps, justement pour éviter la mort, de s'intéresser à ces idées, pas nécessairement pour devenir décroissante, mais pour y trouver une inspiration, car la gauche est en panne d'idées. Et je ne vois pas en quoi des idées de bobos décroissants telles que le revenu de base, ou l'extension de la gratuité ne pourraient être reprises par la gauche, participerait en quoi que ce soit au maintien du capitalisme, ou seraient une marque de l'hypocrisie du riche pour mieux écraser le pauvre.
SupprimerRemarque : chez les Décroissants, il en va de la même manière que pour les religions : il y a plusieurs chapelles, des intégristes, des mésententes. Certains, par exemple, sont vent debout contre le revenu de base, d'autres voudraient carrément que tout le monde mène une vie d'ermite… Il y a des utopistes, dont certains parfaitement insupportables, et des pragmatiques, qui peuvent avoir de très bonnes idées.
SupprimerLe revenu de base est un vieux concept d'extrême-gauche. Je ne sais pas si les bobos décroissants s'en sont emparé... Sinon, la gauche n'est pas en panne d'idées, mais de crédibilité. Après des années au pouvoir où elle a manié la compromission avec l'ennemi, après la transition au jaune des syndicats jadis ouvriers, et vu l'absence criante des gauches de la gauche sur les terrains connexes de la précarité et de l'exclusion sociale, elle s'accroche à ce qu'elle peut pour encore tenir la route.
SupprimerJ'ai la faiblesse de croire qu'un programme de gauche radical -qui pour une fois ne s'adresserait pas qu'aux fonctionnaires et aux salariés et ne ménagerait pas la chêvre et le chou à des fins clientélistes- aurait quelques chances de faire tourner le vent.
Mais qui osera remettre en cause la propriété privée, instituer l'habitat salarié, le revenu de base, renationaliser EDF-GDF, l'eau, la SNCF, la Poste, organiser la sortie de l'UE et de l'euro, mettre en place un salaire maximal, la gratuité des transports, le referendum d'initiative populaire, refondre totalement le système politique français en instituant le mandat unique et par définition, non cumulable et non renouvelable, déboulonner la "valeur travail" pour laisser à chacun le choix de mener sa vie comme il l'entend ? Et, the last but not the least, organiser une société de gauche qui ne soit pas une bureaucratie centralisée ?
Les vieux schémas collent à l'image de la gauche comme la rouille aux vieilles tôles. Bureaucratie, taxes, hiérarchie, éternels débats, productivisme, laxisme à l'égard des délinquants et des criminels, généreuse politique d'immigration, et cette manie de prétendre résoudre la crise du logement par la construction de logements sociaux, qui ne correspond pas forcément aux demandes et aux besoins de ceux qui subissent l'explosion des loyers.
On n'attire pas les mouches avec du vinaigre et on ne fait du neuf qu'avec du neuf.
ah une dernière remarque que je tiens a rajouter la liste front de gauche dans ma bonne ville de limoges va se présenter avec visiblement comme entête profession de foi démocratie et écologie... et j'ai par la suite sur un de leur site rajouter le mot social.Aux gens vraiment de gauche qui existent encore par ici,y a pas quelque chose qui vous choque la dedans? pour moi c'est tout a fait symptomatique de cette gauche qui me parait de moins en moins en être une et qui préfère toujours mettre en avant la problématique écologique avant la problématique sociale...de fait des bobos...Decroissants? comme dirait tartuffe cacher se sein que je ne saurais voir et si certains sont vexés qu'ils fassent vrailment du social et la je voterai a nouveau pour eux.
RépondreSupprimer@PPB : Le problème de l'écologie poltique en France est qu'elle a toujours été théorique, didactique, luxueuse, verbeuse, infantilisante, culpabilisatrice et vectrice de taxations/vexations instituées par des écolos en costard/tailleur. En gros, c'est une écologie sous contrainte, qui va à l'inverse de ce qui se fait dans les pays Anglo-Saxons où les écologistes, qui ont plutôt un look baba/freak sont entendus comme subversifs parce qu'ils iront en masse empêcher le passage d'un train de déchets radioactifs ou camper dans des arbres pour retarder l'extension d'un aéroport. Bref, eux ne parlent pas, ils agissent et le fond de manière radicale, ce que l'on ne sait absolument pas faire en France dans aucun domaine.
RépondreSupprimerQuant au superflu, ça part de très peu. Un truc valable pour pouvoir écouter de la musique confortablement, une sape dans laquelle tu te sens bien, une sortie de quelques jours qui te permettra de respirer un peu, un jeu vidéo pour tes gosses, un loisir, un hobby, un truc où tu te retrouves... Bref, il y a chez les décroissants une idée d'austérité qui moi me gêne, car on imagine bien que ceux qui la vivront seront toujours les mêmes. C'est comme leur rapport au vélo, vu comme la solution aux problèmes de transports et de pollution. D'abord tout le monde n'aime pas le vélo, ensuite il y a des endroits où le relief ne permet pas à tout un chacun de se déplacer à vélo.
Dans toute cette gauche qui se dit de gauche ce qui m’inquiéte c'est l'aspect social de plus en plus gommé au profit du terme écologie politique, comme s'il ne pouvait y avoir de lien entre les deux et c'est ce qui est je trouve très inquiétant car l’extrême droite elle sait tres bien utiliser ce terme en ventant le populo.
RépondreSupprimerTres symptomatique aussi la façon dont le pg parti soit disant démocratique qui censure dés que çà lui plait pas les propos qui vont pas dans leur sens de l’écologie dite politique. et le social ( bien on lui fait une petite place mais pas trop quand même !)...Bref il n'y pas que le pc qui est stalinien, et je pense personnellement que melenchon l' est un aussi à sa manière au moins autant que pierre laurent. cette dictature des élites (cadres moyens aisés,anciens du pcf reconvertis pg, ou anciens dignitaires socialos) a gauche y compris au front de gauche est pour moi intolérable. au final ce qui m'attriste c'est qu'il n'y a plus que des plus des blog partageux pour servir de defouloir ce qui est en soit fait un peu debats entre vieux cons dépossédés du droit de s'exprimer y compris a gauche.
Vrai Philippe, et c'est bien pour ça que la gauche de la gauche se ramasse à chaque élection. Mais ils sont aveugles et sourds aux réalités du terrain, ils sont dispersés en une multitude de factions dont tout un chacun se fout de savoir de quel courant- stalinien, trostkiste, marxiste-léniniste, luther-castro-jéhovédique...-, elles se revendiquent, on se perd entre le POI, le FDG, le PG, le PSG, la LCR, et le bon vieux PC qui radote et que les jeunes confondent avec les ordis de grand-papa. Alors forcément il y a le FN pour récupérer les voix toujours hypothétiques des rétamés du système. Hypothétiques car il est rare qu'on reste politisé au-delà d'un certain seuil de dégoût.
RépondreSupprimerA# zapow je crois me rappeler que les communistes faisaient des concerts gratuits des pieces de theatres aussi avec vitez..ce nest donc pas une idee de decroissants mais de communiste enfin du temps ou le pc etait encore compose de vrrais. Communistes et pas de keynesiens ...
RépondreSupprimerJe n'ai pas dit que la gratuité était une idée de décroissants. La gratuité existe depuis la nuit des temps, et a été pratiquée par diverses personnes et organisations pour toutes sortes de raisons : empathie, altruisme, calcul… Je parle d'extension de la gratuité, qui, je pense, ne doit pas non plus être une idée de décroissants, mais il n'y a pratiquement qu'eux qu'on entend la défendre, bien qu'elle ait été mise en œuvre aussi bien par des gens de droite que de gauche (gratuité des transports en commun, des premiers mètres cubes d'eau…)
SupprimerUn article intéressant sur la question, pour nourrir la réflexion (avec arguments contre et pour) :
http://www.bastamag.net/Ces-villes-qui-experimentent-les
la gratuite c'est un des slogans de la liste du front de gauche , dans ma ville , ils parlent aussi beaucoup d’écologie, moi ce qui me pose problème dans ton fameux concept de décroissance c'est qu'il y a, comme a dit a une vision austeritaire et qu'il a justifié l'abandon de toute préoccupation sociale, après si en tant que décroissant tu penses différemment tant mieux mais pour moi la décroissance me semble un beau discours ecolo qui a servi de justification austeritaire tant a la gauche caviar, qu'a la droite vu que même sarkozy c'est mis a la citer a une époque. Résultat? plus de gauche sociale celle ci est morte avec la disparition pure est simple du parti communiste ou plutôt par la transformation du parti communiste en un parti social democrate à la botte du PS.
RépondreSupprimerJ'ai la peut être une vision très négative mais ce que je vois concrètement dans cette gauche de la gauche c'est le fait surtout qu'on ne parle plus d'exproprier les riches et que les pauvres ont les laisse bien au fond du trou. Alors vois tu oui aux dernières élections j'ai voté melenchon mais la cette fois il n'aura pas ma voix et sa liste des municipales faites de ramassis d'anciens social traitres de la gauche plurielle, désolé très peu pour moi.
Comment peut-on dire d'un mouvement qui préconise le revenu inconditionnel pour tous, la gratuité des premiers mètres cubes d'eau, des premiers kwh, des transports en commun et des services publics qu'il justifie l'abandon de toute préoccupation sociale ?
SupprimerJ'ai l'impression que vous faites une confusion* entre la décroissance économique due à la crise, qui effectivement sert aux dits néolibéraux à justifier tous les abandons d'acquis sociaux, les déremboursements de soins, les diminutions de prestations sociales, et le refus d'améliorer la situation sociale des plus pauvres, tout comme elle sert à justifier la baisse des impôts des "investisseurs", le refus d'imposer plus le capital. Toutes mesures qui auraient pour but d'éviter plus de décroissance, toujours d'un point de vue purement économique. Ces gens-là sont en réalité des adeptes de la croissance, utilisant les effets de la crise pour relancer cette croissance, préférant les méthodes mortifères de Friedman ou Hayek à celles de Keynes. Les mouvements appartenant à la décroissance n'ont rien à voir avec ça. S'ils peuvent avoir un aspect austéritaire en ce qu'ils prônent la sobriété, ils ont, indubitablement, la fibre sociale, demandent un partage équitable, ou plutôt égalitaire des richesses, une organisation différente de la société, de l'économie, de la production qui assure à tous un niveau de vie décent, et durable, pour employer un mot très à la mode.
Je l'ai déjà dit, les mouvements décroissants sont variés, et parfois antagonistes. Je ne doute pas que si vous lisez le journal La Décroissance, vous aurez de nombreux sursauts d'horreur. Mais si vous écoutez Paul Ar!ès vous pourriez faire d'intéressantes découvertes. Je me souviens notamment d'une confrontation avec Alain Madelin, où ce dernier tentait vainement de défendre capitalisme, libéralisme économique et croissance.
* Confusion tout à fait pardonnable, et qui a poussé certains à préférer l'expression objection de croissance à décroissance.
Justement, la décroissance, ce n'est pas l'austérité mais le partage des richesses et leur gestion.
RépondreSupprimerA zapow
RépondreSupprimerCe qui me gene dans ta definition du productivisme et donc ce qu en dit la decroissance c le fait que ce mot en lui meme est plus qu equivoque a l rigine au sens ethymolgique c est l art de conduire une production. En plus la decroissance oppose souvent l idee de lenteur a la vitesse. Mais si l on a par exemple une productivite ameliore plus rapide celle ci peut tres bien liberer du temps de travail du coup pour le salarie nopn pour etre expolite mais pour son emancipation. Meme sous le capitalisme la reduction du temps de travail quand elle a existe a permis ce genre de chose . Si l on se definit comme anti prodiuctiviste one voit que l aspect negatif de l augmentation de la productivite et non la posibilte de libere celui qui travaille de la contrainte du travail justement qui au sens latin etait un instrument de torture au sens ethymologique .se declarer donc anti productiviste est pour moi donc reducteur et ne voir que le cote profit.marx ne s est jamais declare anti productiviste ilme semble
Gestion d un recul de la productivite?ne peut t on imaginer ameliorer la proudctivite en etant respectueux de son environnement .la vitesse si decriee par les decroissants n est elle pas aussi une vision faussee car elle ne prend pas encore en compte l amelioration de la productivite dans un but social.
RépondreSupprimerEnfin je voulais ajouter quid de l appropriation. Des biens du capital? A quand des decroissant ou des militants du front de gauche militant pour la revalorisation du. Rsa a un minimum qui puisse permettre a ces gens de vivrej ah quand l appriotion des piscnes privees grand luxe. Des cinemas prives etc et j en passe .car chez les decroissants je les entends rarement dire qu ils vont s emparer des bien de production..au moins chez les anciens marxistes il y avait ce but.
RépondreSupprimerhors de propos voici une remarque que j'ai posé sur le site de la liste front de gauche du pg87 . peut etre sera t'il censuré alors je le mets ici comme je sais que le propriétaire du blog lui a l'air plus démocrate :-) voici donc le texte ci joint et mon ressenti pourquoi je ne voterai pas front de gauche aux prochaines élections, j'avoue cette discussion sur ce blog m'a donné pas mal d'idées a vous de voir si vous les trouvez a votre gout:
RépondreSupprimercomme je l'ai déjà dis ici je ne voterai pas pour vous même si j'ai le cœur ancré a l'origine bien à gauche, étant de tradition communiste. Pourtant j'avais voté Melenchon au dernières élections.
Pourquoi? car cette liste part toujours de la même logique les représentants traditionnels de partis politiques toujours devant avec un changement qui n'est en fait qu'apparent.Pour moi le fait même que la liste soit une figure traditionnelle du pc le prouve, et je rajouterai qu'aussi on va voir reléguer sans doute en position non eligible des représentants dits de la société civile. Pas de risque donc que Rodet soit trop bousculer en conseil municipal.
Le choix en plus d’intégrer des éléments d’Europe écologie connu pour leur positionnement à géométrie variable au grès des élection fait culminer la non stratégie du front de gauche, qui en reste a l'alliance électorale et pousse encore un peu plus le peuple vers l' écoeurement et le désengagement en politique..
Pour résumer même si çà va pas vous plaire le front de gauche c'est un peu, on prend tout ce qu'on peut y compris ceux qui sentent que le bateau PS coule et on essaye de faire flotter çà bon gré malgré. pour quel résultat? une nouvelle torgnole brignolaise? et un renforcement de la droite?...
Ce que vous n'avez pas compris et que vous n’êtes visiblement pas prêt de comprendre c'est qu'une politique se construit avec une stratégie de terrain.quid des opérations pour toucher les chômeurs tellement dégoutes que certains ne vont pas aller voter? quid des précaires? et j'en passe?
La gratuité? çà pourrait être une bonne idée si cela en se limitait pas a quelques propositions timorées sur quelques secteurs. et puis le transport gratuits je vois deja le ps vous dire qu'ils ont des tarifs chômeurs, bref pas de quoi changer la vie des plus précaires.
de plus avec ce concept de gratuite se pose aux adeptes de la défense inalliable de la propriété privée la question de l'appropriation de certains services privés...et aussi d'un salaire minimal pour tous et toutes.ça curieusement on en parle pas.va t' on construire des structures publiques a coté et laisser le privé au privé? çà serait pas très écologique tout çà il me semble? non?
Le film sur Marinaleda auquel j'ai assisté il y a peu le montre très bien qu'une lutte ne se monte pas uniquement avec des alliances politiques surtout avec des des verts qui changent de bord au grès du vent.Ce parti étant mort il n'y avait pas a les intégrer.
En plus entre ceux qui rejoignent le front de gauche ou sont partis ( cyril cogneras il me semble ) on s'y perd.
Bref Aucune cohérence qui prouve encore une fois qu'il ne faudrait plus mettre des représentants de partis en avant mais des gens qui font véritablement des choses pour changer la société sur le terrain et sortir de ce concept ecculé d'alliance purement électorale.
le retrait temporaire du PG du parti de la gauche européenne en est un symptomatique, et comme pourrait dire le site de partageux site sur lequel je vais de temps a autre débattre de manière plus démocratique et sans censure la gauche fonce toujours dans le murs en chantant des cantiques c'est encore plus vrai avec ce qui profile aux municipales .
Dans ma ville, Digne-les-Bains dans les Alpes de Haute-Provence, on a depuis douze ans une municipalité divers gauche (PS, PC, écolos...) qui a précipité la ville dans un marasme dont elle n'est pas près de se relever.
RépondreSupprimerLa politique du piston ne se cache même plus, les rares emplois durables échoient à des proches de la mairie issus de familles aisées, les logements sociaux fréquentables échoient à des proches de la mairie qui auraient les moyens de loger ailleurs, et une majorité de la population (estimée à 17000 mais dans les faits, on a 300 à 400 familles qui se barrent chaque mois) croupit dans des logements insalubres du privé (studios et studettes à 400 balles en moyenne, mal isolés, mal chauffés, vétustes) y compris ceux qui seraient éligibles aux HLM et qui veulent s'éviter de tirer le mauvais billet de loterie.
Les démarches tentés auprès du Conseil Général socialiste pour dénoncer les marchands de sommeil n'aboutissent jamais.
Les jeunes s'en vont car il n'y a de boulots que précaires.
Les vieux s'en vont faute de pouvoir se soigner correctement ailleurs qu'à Aix et Marseille, distants de 150 et 200 kilomètres.
Les petits commerces ferment les uns après les autres.
Une partie de la ville est carrément en ruines. La ville est très sale, seule est entretenue l'unique rue commerçante, pour le reste on se débrouille entre étrons et mauvaises herbes, plaques de glace en hiver, la majeure partie de la ville étant laissée à l'abandon et non déneigée.
La politique culturelle à Digne exclut systématiquement les artistes locaux qui ne sont pas dans les papiers de la mairie (ma compagne en fait partie) pour placer des gens parachutés à des postes d'enseignants à l'école locale des Beaux-Arts, qui engloutit autant d'argent public qu'elle perd d'élèves, tout en entretenant des emplois fictifs d'enseignants fonctionnarisés à des cours qui n'ont aucun élève.
Digne n'a pas souhaité appliquer la réforme des rythmes scolaires, au contraire des communes alentours qui se disputent les intervenants dans les disciplines artistiques, ultra-précarisés, dont certains ne disposent pas de moyen de locomotion dans un département où les transports en commun font défaut, où sont très chers lorsque les dessertes existent.
Je passe sur le prix de l'eau, passée en régie municipale mais aux mains d'une multinationale mafieuse pour ce qui est du traitement des eaux usées... et sur le ramassage des poubelles, refilé à une multinationale grâce à une entente au niveau de la communauté de communes, elle aussi majoritairement à gauche.
Bref, s'il fallait prendre pour exemple d'une gestion municipale de gauche une commune comme la nôtre, ce serait de l'ordre du repoussoir. Le FN est en train de tenter une percée. La venue à Digne de Marine le Pen a donné lieu a des incidents suite à une manif organisée par la gauche municipale où étaient mises en avant, allez comprendre pourquoi, des femmes voilées dont il était aisé de comprendre qu'elles étaient manipulées. Le gros problème dans notre ville et notre département n'étant pas l'immigration, mais la précarité : + 50% de demandes de RSA entre 2011 et 2013 dans un département qui compte à peine plus de 110.000 habitants et qui se désertifie sans que les gens en place changent quoi que ce soit à leur vision de l'économie locale : axée sur le tourisme, point barre. Soit deux mois l'été, deux mois l'hiver dans les seuls secteurs nord et nord-est du département. Pour les autres ? L'abandon pur et simple à une survie où on a l'impression de régresser dans les années 40, sauf pour ce qui concerne les loyers et les charges de la vie courante, qu'on assume plein pot.
Ce que tu dis par certains propos me rappelle limoges ou le social la gauche l a oublie aussi depuis longtemps. Alors je me demande que faire ? Celui veut lutter se retrouve impuissant? Y a t il des voix d actions? Partageux aurait il une idees ou d autre? A mon mdeste niveau pour ma part j essaie de sensibiliser mes collegues au rapport de classe ou mon patron se gave comme un porc. Beaucoup souscrivent a ccette anlyse mais la gauche caviar a fait un tel travail qu elle a reussi a resigner tout le monde.et ce fameux front de gauche franchement il ne f fait pas neuf avec ces anciennes tetes melenchon compris. Decidement a gauche sans vouloir paraitre noir. Ca sent le sapin.
RépondreSupprimerDérisoire,cette augmentation du SMIC en ce qu’elle n’améliore pas le pouvoir d’achat des classes populaires, touchées de plein fouet par la hausse des prix ; inefficace puisque cette hausse du SMIC constitue une charge supplémentaire pour les entreprises, en particulier les PME/PMI déjà très fragilisées par l’absence de politique fiscale juste et ambitieuse.
RépondreSupprimerIl faut une politique innovante en matière de pouvoir d’achat, . À savoir comme le propose la Droite Nationale la prise en charge par l’Etat de 200 euros des cotisations salariales pour tous les salaires allant jusqu’à 1,4 fois le SMIC, et financée par une taxe de 3% sur l’importation.
Cette mesure permettrait non seulement d’augmenter immédiatement de 200 euros le salaire net des salariés concernés, sans alourdir d’un centime d’euro le poids des charges pesant sur les petites et moyennes entreprises. Une telle mesure permettrait la relance de la consommation, et la mise en oeuvre d’une politique protectionniste de réindustrialisation, seule véritable solution contre le chômage.
Étonné de voir des propositions aussi convenues et aussi dérisoires… PBB a raison d'écrire que c'est du pur jus PS d'aujourd'hui.
SupprimerJuste pour donner un exemple pratique, quand je bossais en Hongrie en 1989, ma boîte acquittait alors non pas 3 mais un peu plus de 17 % de taxes sur mes importations ! Et c'était un taux bas correspondant à la classe des produits agricoles et assimilés parce que les productions industrielles étaient beaucoup plus lourdement taxées…
Ce que tu proposes pretorien resemble trait pour trait a ce que fais le ps avec ette question de mutuelle oligatoireune politique de droite qui ne prend pas en compte tous les demunis les victimes du chomage et cela ne s attaque pas aux tres grands profis que font les multionationales depuis des annes au jour dui un salar moyen cotise. 45 jours pour lesgrand patron j je ne te parle pas bien sur du petit artisan du coin qui lui effectivemnt est ecrase par les taxes.ce que propose marine le. Pen n est ni plus ni moins de faire des cadeaux aux plus riches du hollande en resume mais en pire.
RépondreSupprimeron pourrait aussi ajouter que ces 200 euros le pen compte les financer avec la fin du monopole de l'ursaff en 2016 sans ,mis en place par le gouvernement actuel.ce serait donc une augmentation purement artificielle vu que tu devras te payer une couverture sociale avec tes euros et ton patron lui fera un beau benef avec les assurances privées.....bref quand on suit la logique on s'aperçoit que cette gauche molle travaille comme il faut pour permettre a marine lepen et à la droite de prendre le pouvoir..allez encore un petit effort et bientôt on aura les états unis d’Europe avec une alternance politique et 2 partis bidons.Quand sera t'il alors de notre liberté? dans ce monde à la mode américaine ou tout le monde devra payer pour tout y compris pour le droit de se faire soigner.A vouloir baisser les cotisations sociales comme le préconise la droite nationale on verra bientôt des queues interminables aux entrées des dispensaires d'associations caritatives.On pourra aussi remercier la gauche caviar d'avoir été l'antichambre cette nouvelle forme de fascisme. Et pendant ce temps qu'auras fait le front de gauche? bien cirer les pompes aux écolos bobo de EELV ou des socialos à la mode montebourg.Tout çà finit vraiment de me dégouter et me donne de plus en plus envie de ne plus faire de politique. j'aimerais bien qu'on me donne un espoir mais franchement en observant les tocards du front de gauche je me demande comment on va s'en sortir. ET qu'on ne se méprenne pas l’extrême droite est vraiment ce que j’exècre au plus haut point car ce n'est pas forcement parce qu'on critique ce front de gauche qu'on est un anti FDG primaire.
RépondreSupprimerTu résumes très bien le scénario, Philippe.
RépondreSupprimerEn même temps, il faut voir ce qu'il en est du FN "dans les faits" plutôt que dans les imaginations.
Le terreau du FN c'est les trahisons de la gauche. On n'a jamais tant parlé du FN que depuis que la gauche nous roule dans la farine, soit en 81, mais en dehors de quelques municipalités merdiques et deux ou trois sièges à Bruxelles, la réalité du FN se résume aux rodomontades du borgne et à présent, aux provocs à peine plus "mesurées" de la blondasse.
Le FN est une marionnette gore qu'on se passe et se repasse pendant chaque campagne électorale. Epouvantail idéologique pour "les deux partis uniques" et les médias, levier de chantage pour le populo en l'absence d'une alternative de gauche qui soit à la fois radicale dans ses idées, et activiste et présente sur le terrain, le FN est instrumentalisé et le sait, il sert à ça et n'est pas plus apte à gouverner que les partis préhistoriques de l'extrême-gauche, noyés dans leurs bavassages ouvriéristes qui n'ont pas évolué depuis 68.
En clair, le FN, comme d'ailleurs ce qui reste de l'extrême-gauche précitée, n'existe pour ainsi dire pas après les élections. C'est un gadget de campagne dont le discours s'adapte au contexte du moment, et dont la seule constante est l'exploitation de ce vieux fond xénophobe inhérent à la mentalité franco-française, j'entends par là atavique, culturel - quiconque bourlingue dans le pays a maintes occasions de le vérifier.
Pour moi, les gros problèmes de la gauche de la gauche c'est d'une, son absence des terrains connexes de la précarité et de l'exclusion, terrains abandonnés par le PC et les syndicats, juste occupés, surtout en automne, par quelques assoces très médiatisées... et de deux, un discours ouvriériste qui n'est vraiment plus d'actualité, où personne ne se reconnaît vraiment. qui à la limite prêterait plutôt à ricaner. Il y aurait ensuite un aspect subsidiaire, qui sur le terrain a son importance mais que l'on ne retrouve pas dans le discours, et qui a contribué à décrédibiliser l'action de certains groupes, je pense au collectif RTO : la non-prise en compte d'un antagonisme réel, tangible, à la limite de la guerre larvée, entre précaires et fonctionnaires. La bureaucratie, pour ces personnes-là, RSAstes, précaires, chômeurs, familles monoparentales, handicapés, ne relève plus du service public mais est devenu l'ennemi public N°1. Et on a du mal à entendre défendre d'une même voix les intérêts des uns et des autres, du guichetier et du précaire soupçonné de fraude, du pauvre criminalisé et du bureaucrate en charge de lui faire comprendre qu'il DOIT accepter le premier boulot merdique venu.
Le FN (pour y revenir), qui se nourrit de toutes les vindictes possibles, dont celles à l'endroit de services qui ne sont plus publics mais qui relèvent d'une violence symbolique d'Etat, trouve indirectement là matière à rallier des sympathisants. Même si c'est un leurre de plus.
bonjour anonyme tout à fait d'accord avec ce que tu dis.A mon niveau purement local,
RépondreSupprimerpersonnellement je suis affligé d'avoir appris que des élus front de gauche cette année auraient voté l'expulsion de militants de la ZAD sur un jardin du conseil régional qu'ils occupaient.si cela s’avère vrai et ce qui semble avoir été le cas , je trouve que PS et le front de gauche n'ont plus grand chose qui les sépare.Et dans ce cas? alors? à qui faire confiance?A des groupuscules tellement petits qu'on dirait aussi des gadgets car invisibles médiatiquement et socialement parlant.
bonsoir partageux
RépondreSupprimerce soir tu veux nous dire ensemble mais permets moi une digression que j’espère tu me pardonneras? ENSEMBLE oui avec qui? avec ceux qui ont fait campagne pour ce slogan du PS et ont trahi les plus pauvres, Ensemble avec ce parti communiste qui ne sait même plus ce que veut dire le mot communisme et qui aujourd'hui utilisent leur poste d’élus pour se rémunérer grassement en se découvrant des vocations de keynesiens?Ensemble avec ce parti de gauche dont le sectarisme dans ma région semble une seconde religion et qui en plus défendent un leader national portant plus de casseroles que de faits d'arme pour la défense des plus pauvres(et la je parle bien sur de Melenchon).
Ensemble avec cette gauche qui à chaque élection par sa gouvernance de droite depuis les années 80 a permis a un parti de la haine raciale de progresser je parle bien sur du FN.
Ensemble avec cette droite qui en profité et qui grâce à la complicité de la gauche a pu encore un peu plus écraser les pauvres..
En cette veille de fin d'année je n'ai pour ma part pas le cœur à écouter ta musique même si elle prône la joie d’être ensemble...
Pourquoi? car comme d'autres français j'en ai marre de me sentir humilié, insulté, traité de faciste par des gens dits de gauche et qui membres de classes moyennes aisés ne savent même pas ce que peut être la vie d'un pauvre a galérer avec un RMI..
Cette situation je l'ai connu pendant des années et ne m'en suis sorti que depuis quelques années.
Avec le temps ce qui est clair pour moi c'est que pendant toutes ces années je n'ai pas vu le plus le PS le PC ou autre parti de gauche se pencher sur la misère des plus pauvres...Encore moins Melenchon qui a voté maastricht et qui en plus a signé des accords de privatisation de l’énergie avec chirac et jospin.
Pour la gratuité que tu proposes cher partageux je suis d'accord mais franchement et entre nous une liste qui se présente juste pour défendre les bus gratuits et ne pose pas les autres questions çà ne fait vraiment pas sérieux. Le logements ? la questions des revenus au plus bas avec ce qui touchent le RSA, c'est pas sérieux aussi surtout et y compris pour les municipales.Ne peut t'on imaginer des logements sociaux comme a marinaLeda?sommes nous plus bêtes que les espagnols?
Vois toutes ces élections qui se profilent ne me donnent plus envie de voter et çà donne même envie de s'abstenir afin de les sanctionner et pourtant autrefois j'ai été un militant politique très impliqué.
Vois tu à force, j'en arrive même à souhaiter qu'ils se ramassent une torgnole brignolaise pour qu'ils comprennent du haut de leurs certitudes de bobos.
Oui pour moi c'est tout ce que mérite ce front de gauche qui méprise les pauvres avec leur incompétence et de leur incohérence...oui je suis pour la parité hommes femmes mais pour autant faut il en oublier la parité sociale, car à chaque fois qu'on voit le début d'une liste front de gauche on ne voit jamais un seul chômeur, ni même un précaire...Peut être que tu diras la que je suis un diviseur? mais entre nous qui divise? ceux qui a chaque élection pense à passer des alliances avec des partis pourris comme EELV, puis surtout à placer leurs amis. En voyant cette gauche soit disant radicale ,même quand ils font figure de mettre des gens nouveaux on y voit malgré tout des descendants de députés communistes ou encore des proches de ceux qui ont trahi la veille ceux qu'ils sont censés défendre, à savoir les plus pauvres, alors ce soir vois tu , je suis en colère, furieux contre cette gauche qui vole l'avenir des peuples.
salutations Philippe de limoges.
@Philippe : Même constat. Pour moi, non-inscription sur les listes électorales, ma compagne fait ce qu'elle veut. La dernière fois que j'ai voté, c'était PQ... et il avait servi le matin même ! Si le vote blanc était enfin reconnu, à part les vieux et les beaufs qui votent inepte, je crois que les bulletins blancs feraient un malheur. Une abstention massive, de l'ordre de 80%, ou autant de votes blancs invalideraient l'élection, quelle qu'elle soit, et contraindrait le système à revoir sa copie. Le problème ce sont les "votards", qui cultivent la foi du charbonnier. Ceux qui regardent trop la télé... Je sais que je suis dégueu en disant ça mais je le pense.
RépondreSupprimerLe jour où à gauche, certains au lieu de traiter les électeurs du FN de gros fachos et comme des pestiférés, ce qui est très confortable essaieront de comprendre les motivations de ce vote, ils auront déjà fait un énorme pas. Il est trop facile de ne parler que des conséquences, sans en aborder les causes.
RépondreSupprimerLe choix aujourd’hui il est très simple je vote pour le seul parti possiblement capable de faire péter le système UMPS et autour de moi beaucoup de gens sont exactement dans cet état d’esprit.
Mon seul conseil arrêtez de diaboliser l’électorat FN c’est totalement contreproductif, quand je vois un Malek Boutih comme l’autre jour chez Calvi, ou un Harlem Désir, j’ai immédiatement envie de voter FN car je suis encore assez con pour croire que les choses peuvent changer par les urnes, sinon ils me donneraient envie de faire immédiatement la révolution par les armes !!!
Sauf que le grand soir, non seulement je n’y crois pas, mais je ne le souhaite pas, le pire qui puisse nous arriver serait une guerre civile, je n’ai pas envie de voir notre pays sombrer comme la Syrie, alors que vous le vouliez ou non, le vote FN est encore un vote démocratique sauf si en face, le résultat des urnes n’était pas respecté comme le laissait sous-entendre le fameux Boutih...
Le FN, Prétorien, n'est pas là pour gouverner mais pour servir d'alibi. On a vu ce qu'il en était en 2002, la ficelle était tellement grosse ! On a vu ce que donnaient les municipalités d'extrême-droite à Toulon et Vitrolles. Pas mieux qu'ailleurs. Le programme du FN varie selon les contextes. Il a été ultra-libéral, il se veut aujourd'hui anti-européen et protectionniste, plus social parce qu'il faut bien s'adapter et ratisser large et plus modéré en ce qui concerne l'immigration, histoire de ne pas s'attirer les foudres du "bon étranger" qui investit en France. En cela le FN est nettement moins dangereux que l'aile droite de l'UMP où l'idéologie est assez voisine des tea-parties américaines, moins dangereux dans la mesure où cette aile droite de l'UMP a des chances d'accéder au pouvoir en ce qu'elle est très bien implantée dans certaines régions (PACA notamment) où de ses tenants détiennent des postes-clé, et pas le FN dont il faut bien avoir conscience qu'il n'est là qu'en tant qu'instrument dont se servent le PS et l'UMP, et les médias à leur botte. Le FN n'est pas hors-système, il est en plein dedans. Le FN vit du système et en vit sur un grand pied : c'est un parti bourgeois dirigé par des bourgeois. Le FN est là pour tenir un rôle social, celui de la mouche du coche "politiquement incorrecte" qui "dit tout haut" ce que le populo est supposé "penser tout bas", sans pour autant préciser de quelle façon elle résoudrait les vrais problèmes du pays, qui sont une mauvaise répartition des richesses et une structure bureaucratique écrasante et obsolète, infantilisante et liberticide, propre à maintenir en place une oligarchie issue des mêmes sphères et au services des mêmes intérêts, au sein d'un pays qui vieillit mal et qui est totalement refermé sur lui-même. Travers que l'Europe, paradoxalement, n'a contribué qu'à aggraver.
RépondreSupprimerLe FN parle beaucoup, s'exprime au coup par coup, ses cibles sont faciles, elles sont celles du tripier et du négociant en vin, à savoir le "mauvais étranger" par opposition au bon, celui qui a du fric qu'il investit, et qui de préférence vient de pays nordiques et anglo-saxons.
Ce n'est pas avec un matériel aussi rudimentaire qu'on fait de la politique, et encore moins, qu'on sortira le pays du bourbier où il se trouve. Pas plus, je te l'accorde, qu'avec les bavassages de la gogauche actuelle, qui tourne autour du pot, ménage la chèvre et le chou sans jamais toucher à ce qui fait mal.
le probleme c'est que la gauche n'hexiste et qu'elle ressemble aujourd'hui plus à cette chanson de renaud.
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=LZzR7-apnKA
quand a pretorien marine lepen est pour la retraite par capitalisation et donc en gros ne plus faire payer les plus riches pour les plus pauvres...voila ce monde qu'elle veut cree.
Rappelons en outre que partout ou le FN est passé il a commencé par couper toutes les aides versées aux associations caritatives..et qui en profite? les plus pauvres...ce parti est dangereux et la gauche joue malheureusement le meme role que la republique de weimar en son temps.