Partageux rencontre des personnes cabossées par notre société libérale, change leur identité et ne mentionne ni son nom, ni sa ville pour qu'on ne puisse les reconnaître. « Devant la servitude du travail à la chaîne ou la misère des bidonvilles, sans parler de la torture ou de la violence et des camps de concentration, le "c'est ainsi" que l'on peut prononcer avec Hegel devant les montagnes revêt la valeur d'une complicité criminelle. » (Pierre Bourdieu) La suite ici.

lundi 14 septembre 2015

Radio Partageux/17



























Foin de la laïcité et de ses culs serrés qui ne savent apprécier les bons moments ! Pour clore cet été radiophonique, je te propose une messe tout spécialement dédiée à Lolobobo, le taulier de la radio de l'été des blogueurs.

Bon, il est encore jeune et on lui souhaite longue vie alors, pour une messe de requiem, on va attendre, même si le Requiem de Mozart, celui de Duruflé et celui de Fauré sont des pépites remarquables. 

La grand-messe des grandes occases, les « pompes et circonstances » de nos voisins british, on va aussi laisser de côté : pas sûr que Lolobobo se sente parfaitement à l’aise dans son jean moule-burnes et ses baskets percées aux côtés de sa gracieuse Majesté. 

Une messe de campagne un dimanche matin avec la chorale des mémés de la paroisse de Saint-Machin-en-Bocage ? Ouais, on est assez loin du rock ou du jazz. Pas sûr que ça chaloupe assez au goût du lascar. 

Alors en remerciement de son idée qui nous a agréablement fait passé l’été, je te lui ai sorti de ma réserve personnelle une petite messe solennelle de derrière les fagots. Un nectar en provenance des vignes célestes qui élève l’âme par la plongée dans les caves du Vatican et de ses très nombreuses annexes. Bibituri te salutant ! pouvons-nous lire à l’entrée d'une cave vinicole de Vénétie. Ceux qui vont boire te saluent.

Foin de la laïcité et de ses culs serrés qui voudraient nous priver de sujet de rigolade ! Pourquoi ? Supprimer l’objet du rire serait une bien triste passe. « Sans le latin la messe nous emmerde » chantait Brassens. Et sans messe sa chanson tomberait à plat comme ces histoires d’Alphonse Allais dont nous ne comprenons plus pourquoi elles faisaient tant rigoler ses contemporains.

Petite messe solennelle aimablement vinifiée dans les vignes de Bordeaux, mise en bouteille dans les côtes de Bourgogne et vieillie dans les clos du Beaujolais par Juliette. À ta santé Laurent et à l’année prochaine pour une nouvelle saison enivrante de la radio de l'été des blogueurs !

« Le vin délie les âmes, il entrouvre le ciel
De sa petite messe gourmande et solennelle
Prions Saint Émilion, Saint Estèphe et les autres
Pour une nuit d'amour, voilà de bons apôtres ! »

1 commentaire:

  1. je veux bien moi une messe de funérailles avec de la musique, mais alors avec une playlist comme celle celle de Douglas Adams (en remplaçant les Beatles par les Kins) ;) merci pour tes généreuses participations.

    RépondreSupprimer

Vas-y pour tes bisous partageux sur le museau !