tag:blogger.com,1999:blog-8487778398425820197.post2158686330360261657..comments2024-01-28T07:27:54.353+01:00Comments on Partageux: Contrôle et harcèlement des pauvres (bis)Unknownnoreply@blogger.comBlogger8125tag:blogger.com,1999:blog-8487778398425820197.post-73459089073923907922013-12-22T12:20:41.537+01:002013-12-22T12:20:41.537+01:00Peu de commentaires pour un article qui mériterait...Peu de commentaires pour un article qui mériterait la une de la presse "officielle" de gauche. Cela dit, je ne me souviens pas que les gens de gauche aient, par le passé, pris concrètement fait et cause pour les plus mal barrés. Leur clientèle a toujours été la même : les prolos et les fonctionnaires. Les phénomènes d'exclusion datent en gros du début des années 80, cela correspond avec les premières explosions de violence dans les cités. Moi qui vivais dans une cité où, à la fin des années 70, le chômage et la drogue faisaient des ravages entre rixes ethniques opposant jeunes Beurs et Gitans, et où ensuite le Sida a commencé à sévir, je ne me rappelle pas avoir vu beaucoup de militants ni de gauche ni d'ailleurs venir proposer des solutions. La question de l'emploi des jeunes se posait déjà, nombre d'entre nous sortaient du système scolaire à seize ans avec pour seule perspective ce que les fonctionnaires conseillers d'orientation et ceux de la toute jeune ANPE appelaient "la vie active", avec son cortège de contrats d'apprentissage sous-payés et de formations et pré-formations bidons, qui ouvraient la voie à une carrière de stages et plus tard, à une collection de CES. La gauche, on ne l'entendait pas beaucoup quand il était question, déjà, de la détresse des jeunes, elle ne s'exprimait guère, plus avant, à propos de la survie des bidonvilles, et elle n'a guère émis de réserves quant à la construction massive de cités HLM à la périphérie des villes, qui n'étaient rien moins que des ghettos de pauvres. <br />Je suis d'une généation qui a vu la gauche à l'oeuvre, entre les crise d'ego d'un Georges Marchais et les trahisons d'un Mitterrand, les vieux conflits entre théoriciens staliniens, trotskystes et marxistes-léninistes dont beaucoup n'avaient jamais approché une usine, les bavardages d'une extrême-gauche d'intellos parisiens issus de la bourgeoisie, la transition vers le jaune des syndicats naguère ouvriers, les bavassages creux des soixante-huitards tandis qu'explosaient les loyers et que les contrats précaires devenaient la règle - nous sommes là au milieu des années 80. Je ne veux pas vous casser le moral, mais si la gauche avait dû défendre les intérêts des plus mal barrés, il y a longtemps qu'elle aurait dû, comme disent ses militants, "mouiller la chemise". <br />Je crois que la gauche, de la base à ses élites, a toujours été désemparée par ce qui ne ressortit pas de son fonds de commerce historique, qui est "les travailleurs". Quand sont intervenus des phénomènes d'exclusion sociale procédant du libéralisme naissant, quand les banlieues ont commencé à s'enflammer, les socialo-communistes ont laissé faire. Or, ils tenaient le pouvoir à ces moments-là. C'est d'autant plus impardonnable aux yeux de ceux qui n'ont pas oublié. Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8487778398425820197.post-82743158502159528512013-12-16T21:00:21.799+01:002013-12-16T21:00:21.799+01:00La décentralisation est ici un processus bien vici...La décentralisation est ici un processus bien vicieux : on te donne les clés du camion, oui, et un ticket de rationnement d'essence… À toi de prendre les engueulades !<br /><br />Pour défendre les plus faibles, à nous d'inventer des solutions alternatives au camion assoiffé. Inventer une politique du vélo… ;o) Partageuxhttps://www.blogger.com/profile/02187512447021748201noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8487778398425820197.post-11360013729231424582013-12-16T20:45:11.553+01:002013-12-16T20:45:11.553+01:00Tu as raison, on est face à une question un peu dé...Tu as raison, on est face à une question un peu délicate. Il faudrait toujours distinguer le rouage et la personne. Dépassionner ce débat n'est pas toujours aisé. Je me souviens par exemple des coups de sang de certains camarades quand Mélenchon a affiché son soutien à Jérôme Kerviel, ex-trader à la Société générale. <br /><br />Mais on ne peut pas complètement isoler la fonction de la personne. Même pour Kerviel, qui n'a pas nuit directement à une seule personne, certains camarades n'acceptaient pas la position de Mélenchon... Les contrôleurs de la CAF ou de Pôle-Emploi nuisent directement à des personnes très fragiles et les mettent dans des situations désespérées. Je connais bien une personne chargée de contrôles à Pôle-Emploi et elle m'avoue "toujours se débrouiller" pour ne jamais pénaliser un chômeur. En me disant qu'elle dispose de "toute une batterie d'expédients" pour faire son boulot selon sa conscience... tout en montrant patte blanche à sa direction !Partageuxhttps://www.blogger.com/profile/02187512447021748201noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8487778398425820197.post-27156002334911933432013-12-16T19:12:20.181+01:002013-12-16T19:12:20.181+01:00Délices de la décentralisation. En confiant l'...Délices de la décentralisation. En confiant l'aide sociale aux collectivités locales, les "problèmes " sont éparpillés... Difficile alors de lutter, d'autant que des élus de "gauche" doivent "gérer" la pénurie organisée au niveau de l'Etat, et que parmi beaucoup se vivent en chefs d'entreprise qui essaient d'attirer les entreprises, de rendre attractif leur territoire... Bien évidemment, il faut que la gauche, la nôtre, cesse aussi de s'éparpiller dans des querelles pour revenir à l'essentiel en défendant les plus faibles, les classes populaires... des pas perdushttp://www.despasperdus.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8487778398425820197.post-59798439282062260872013-12-15T02:26:53.967+01:002013-12-15T02:26:53.967+01:00je voudrais revenir sur ton billet 4.
je pense que...je voudrais revenir sur ton billet 4.<br />je pense que les agents de la caf c'est un peu comme les agents du pole emploi. certains doivent bien subir des pressions de leur hiérarchie, combien tombent dans la dépression ou se suicident? le cœur du problème reste et demeure le patronat qui s'engraisse sur le dos des plus pauvres et le fait que la gauche souvent ne prend même pas soin de dénoncer ces vols en public.Quand tu parles d'adrexxo par exemple je te suis a 100% d'accord mais je ne crois pas que c'est en traitant ces employés de collabos qui ne sont que des rouages du régime actuel qu"on va au fond de ce qu'est vraiment ce système. L'etat en soit n'a jamais été que l'instrument des classes dominantes tout au long de son histoire, et les fois ou il a fait des choses pour le peuple c'est que l'avenir de la classe dominante nécessitait d'entretenir un peu moins mal ceux qui participaient a son enrichissement.philippehttp://chat.peinturlure.chez.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8487778398425820197.post-43792265888360519032013-12-14T04:30:04.983+01:002013-12-14T04:30:04.983+01:00Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
... Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,<br /> Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,<br /> Polissez-le sans cesse, et le repolissez,<br /> Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.<br /><br />Ce que Boileau dit de la littérature, il nous faut l'appliquer aux explications politiques, sans se lasser ni désespérer. Même le meilleur argument peine souvent à venir à bout de préjugés, de préventions et d'une propagande tenace et omniprésente. Mais surtout il faut se mettre à la portée de ceux qui sont trop désespérés pour réfléchir, trop fatigués pour penser, trop abattus pour seulement écouter.babelouesthttps://www.blogger.com/profile/07473928778858366379noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8487778398425820197.post-8104875676147144482013-12-13T17:48:15.149+01:002013-12-13T17:48:15.149+01:00Je ne sais si cela sera entendu. Mais je suis cert...Je ne sais si cela sera entendu. Mais je suis certain que se taire est l'assurance formelle de ne pas être entendu. ;o) Dire et redire permet de faire parfois avancer le bidule. <br /><br />Et ne sous-estimons pas notre force. Nous avons un allié de poids qui est le corps électoral. Depuis 1983 l'électeur se désintéresse toujours plus des cantiques de la gauche. Encore quelques bonnes branlées bien douloureuses et l'on verra peut-être de beaux messieurs perdre un peu de leurs certitudes et se mettre enfin à écouter les voix d'en bas.<br /><br />Rien n'est certain : en 2002 je n'ai pas voté. Ni pour les présidentielles, ni pour les législatives. Je n'étais pas seul : Jospin a pris son ticket de sortie dès le premier tour et ça n'a toujours pas servi de leçon au socialistes...Partageuxhttps://www.blogger.com/profile/02187512447021748201noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8487778398425820197.post-9277643501933391792013-12-13T17:16:23.071+01:002013-12-13T17:16:23.071+01:00Voilà qui est bien dit, mais cela sera-t-il entend...Voilà qui est bien dit, mais cela sera-t-il entendu ?ZapPowhttps://www.blogger.com/profile/18055974915059655780noreply@blogger.com